Affaire PPDA : cette réponse de Jean-Pierre Elkabbach qui a créé un gros malaise dans Quotidien
Jean-Pierre Elkabbach était sur le plateau de Quotidien, mardi 13 décembre 2022, pour faire la promotion de son nouveau livre. Il a également été amené à réagir aux nombreuses accusations qui pèsent contre Patrick Poivre d'Arvor.
Jean-Pierre Elkabbach ne s'attendait sans doute pas à être questionné sur l'affaire PPDA. Depuis plusieurs mois, Patrick Poivre d'Arvor est dans la tourmente alors qu'il est accusé par de nombreuses femmes d'agressions sexuelles et de viols. Le journaliste était invité sur le plateau de Quotidien, mardi 13 décembre 2022, pour faire la promotion de son nouveau livre Les rives de la mémoire. Il a été présenté comme un féministe avant l'heure dans la chronique de Maïa Mazaurette. Cette dernière lui a alors demandé de donner son avis sur l'affaire PPDA. "Je ne vais pas l'enfoncer plus dans le destin tragique qu'il s'est fait", a déclaré Jean-Pierre Elkabbach, tout en défendant son choix de lui offrir le journal d'Antenne 2 à l'époque : "Il n'était pas le Poivre d'Arvor d'après. C'est quand il s'est installé pendant 20 ans à TF1 que peu à peu il est devenu ce qu'on a vu".
Maïa Mazaurette a alors voulu savoir pourquoi et comment l'ancien présentateur star du 20 heures de TF1 a pu basculer. Pour rappel, Patrick Poivre d'Arvor nie les faits en bloc et reste présumé innocent. "C'est le pouvoir, l'ambiance... D'abord son tempérament, la recherche de conquêtes et d'autre part aussi le comportement peut-être de certaines jeunes femmes comme pour les chanteurs qui viennent les chercher. Mais lui a probablement exagéré et considérablement exagéré", a lancé Jean-Pierre Elkabbach. Une sortie qui n'est pas du tout passée auprès de la chroniqueuse de Yann Barthès. "Vous comprenez qu'on puisse être un petit peu choqués par ce que vous venez de dire, sur le fait que c'était la faute des victimes ?", a relancé Maïa Mazaurette.
Jean-Pierre Elkabbach a précisé ses propos polémiques
L'ancien journaliste de CNews s'est empressé de préciser ses propos. "J'ai pas dit 'celles qui ont été victimes'. Mais vous ne pouvez pas nier qu'à un moment quand quelqu'un a du pouvoir, y compris les hommes politiques ou les artistes, il y a comme un mouvement qui tourne autour d'eux. A eux de ne pas ou provoquer, ou céder ou agresser. Au contraire, les victimes doivent s'exprimer. Il ne faut rien laisser passer contre le harcèlement, les violences conjugales... Les victimes, il faut les entendre et il faut en même temps que la justice suive son chemin et qu'elle aille beaucoup plus vite. Sauf avec Quatennens, ça c'est fait très vite", en évoqué l'affaire autour d'Adrien Quatennens, condamné à quatre mois de prison avec sursis pour des faits de violences conjugales.
La séquence a été largement commentée sur les réseaux sociaux, tant le malaise s'était installé sur le plateau de l'émission diffusée sur TMC. De nombreux internautes s'en sont pris au journalistes et ont dénoncé ses propos. Ils ont jugé innaceptable qu'on puisse rejetter la faute sur les victimes présumées.