Jean-Pierre Bacri : comment il a caché sa maladie à ses proches
Il y a un an tout pile, le 18 janvier 2021, Jean-Pierre Bacri tirait sa révérence, emporté par un cancer à l'âge de 69 ans. Ce mardi, les journalistes Valérie Benaïm et Sandra Freeman étaient reçues par Pascal Praud pour parler de leur livre, La vie privée de Monsieur Bacri, qui retrace le parcours de l'acteur.
La mort de Jean-Pierre Bacri a été un grand choc. Parce que l'acteur était très apprécié du public et admiré pour ses talents d'acteur, certes, mais aussi parce que ce dernier a tu l'existence de son cancer jusqu'à la fin, et qu'il n'avait, par conséquent, absolument pas préparé le public à ce cruel départ. Ce mardi, un an après la mort de ce monument du cinéma français, Valérie Benaïm et Sandra Freeman ont été reçues par Pascal Praud sur le plateau de CNews afin de faire la promotion de leur livre, La vie très privée de Monsieur Bacri, paru le 6 janvier aux éditions L'Archipel. Les deux journalistes, fans invétérées de Jean-Pierre Bacri, ont retracé dans cet ouvrage la vie du comédien à travers de nombreuses confidences et anecdotes de ses proches. Le livre évoque notamment les dernières semaines de Jean-Pierre Bacri, avant qu'il ne soit emporté par un cancer à l'âge de 69 ans. L'acteur avait tenté, le plus longtemps possible, de dissimuler sa maladie à son entourage. "Il n'a souhaité le dire à quasiment personne", explique Valérie Benaïm avant d'ajouter : "C'est à dire qu'Agnès (Jaoui, ndlr) était au courant, évidemment, ainsi qu'un cercle extrêmement rapproché. Il n'avait pas 36 copains, mais 4-5 personnes, et même avec eux, il a attendu le dernier moment."
Jean-Pierre Bacri "détestait la mièvrerie"
Pudique, Jean-Pierre Bacri tentait toujours de dissimuler sa maladie. "Quand on lui disait : 'Ca va ? tu as mauvaise mine', il répondait : 'Oui j'ai une grippe' ou 'Oui, je suis barbouillé'", explique Valérie Benaïm. "Même quand il allait à l'hôpital, il disait : 'Je vais faire un truc deux-trois jours, mais c'est rien, je te rappelle en sortant'. Il bottait en touche tout le temps et avait cette élégance là de ne pas poser de fardeau sur les épaules des autres." "C'était un anti-pathos", conclut Sandra Freeman, "Il détestait le dégoulinant, la mièvrerie, il était pour une sorte d'élégance d'émotions et de pensées."
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