Jean Castex : après les petites culottes, le Premier ministre va recevoir un nouveau colis surprenant
Jean Castex devrait recevoir des nouveaux cadeaux prochainement, selon les informations publiées par le Parisien ce lundi 26 avril.
Elles veulent faire passer un message fort. Depuis maintenant un an, les français vivent avec les nombreuses restrictions sanitaires imposées par le gouvernement pour freiner l'épidémie de Covid-19. Certaines sont incomprises, notamment la fermeture des commerces jugés "non-essentiels". Dans les colonnes du Parisien ce lundi 26 avril, Isabel Sequalino, Séverine Trouillet et Christine Noël, trois gérantes de magasins de chaussures dans l'Essonne, se sont confiées. "Nos client sont dans une grande incompréhension", confie Christine Noël avant d'ajouter : "Ma boutique fait 50 mètres carrés. Je peux accueillir en toute sécurité jusqu'à 4 personnes". Bien décidées à faire comprendre leur calvaire au gouvernement, elles n'ont pas hésité à faire partir quatre colis remplis de chaussures usagées, abîmées et même trouées ce lundi matin depuis la poste de Yerres. Le destinataire ? Jean Castex, le premier ministre. Ces cadeaux auront-ils l'effet voulu ? Les magasins de chaussures pourront-ils ouvrir de nouveau le 3 mai prochain ?
Des achats de plus en plus difficiles. Ces trois gérantes n'ont pas hésité à redoubler d'arguments pour faire comprendre que ré-ouvrir les magasins de chaussures est essentiel. "L'achat sur Internet pour les bouts de chou est beaucoup plus complexe", indique Séverine Trouillet avant de préciser : "On mesure le pied, on donne des conseils. Un enfant ne peut pas s'exprimer pour dire si cela lui va ou pas. Ma boutique est donc essentielle. On n'est pas fait pour le click and collect. C'est comme le médecin en visio, c'est plus difficile", dit-elle. De plus, ces gérantes ont approvisionné leur magasins et se retrouvent donc avec des stocks très importants pour la collection printemps, que l'on commande six mois avant. Si je ne peux pas commencer à vendre début mai, c'est foutu", assure Isabel Sequalino avant d'indiquer qu'elle se retrouve avec "60 000 euros de marchandises sur les bras". Pour Olivier Clodong, le maire de Yerres, une "ouverture immédiate est inévitable. Ces petits commerces sont les endroits les plus sûrs, les gérants peuvent gérer les flux, aérer leur boutique. Ce sont ceux qui respectent le plus les normes qui sont pénalisés", affirme-t-il. Une situation incompréhensible selon lui : "Je ne comprends pas pourquoi les chausseurs, comme d'autres commerces, sont sacrifiés alors qu'ils sont tout aussi essentiels que les coiffeurs. On ne peut pas aller travailler si on n'est pas chaussé", conclut-il.
Ces courriers auxquels il ne s'attendait pas
Ce n'est pas la première fois que des commerçants souhaitent interpeller le gouvernement concernant leur possible réouverture. Il y a quelques semaines, lors de la fermeture des commerces jugés "non-essentiels", 80 gérantes de lingerie indépendantes ont participé à "l'action culottée", qui consistait à envoyer des dessous à matignon par courrier postal àJean Castex. Une action "symbolique mais avant tout humoristique", avait expliqué l'une d'entre elles. "Non, mettre une culotte tous les matins n'est pas à reléguer au second plan, on a tout à fait le droit d'être ouvertes", ont-elles écrit dans le courrier qui était dédié au premier ministre. Des petites actions mais qui sont lourdes de sens pour des commerçant(e)s qui ne comprennent pas les décisions du gouvernement.
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