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Arts et People

“J'avais envie de me flinguer” : comment Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ont permis à Louis Bertignac de remonter la pente

La vie de rockeur n'est pas un long fleuve tranquille et Louis Bertignac en sait quelque chose. Invité dans l'émission "En aparté" jeudi 16 juin, le musicien est revenu sur une période compliquée. Dans la vie de Louis Bertignac, il y a eu de nombreuses mélodies et quelques dissonances. C'est ce qu'il a relaté dans l'émission "En aparté" jeudi 16 juin, en revenant notamment sur une période complexe de son existence, au cours de laquelle travailler sur l'album de Carla Bruni lui a sans doute permis de remonter la pente. Séparé de sa femme et de ses enfants, les idées noires le font presque vriller Le premier album de Carla Bruni a été un succès mais a surtout fait du bien à son réalisateur : séparé de sa femme qui venait de le quitter, séparé de ses enfants, le membre fondateur du groupe Téléphone s'est confié à Nathalie Levy sur son état d'esprit quand Carla Bruni vient le voir avec ce projet d'album. L'ex-mannequin lui fait en effet écouter ses maquettes, et Louis Bertignac découvre "un talent immense, ce qu'elle compose entre les paroles et les musiques, je trouve ça sublime. Et la voix qu'elle avait et qui allait si bien avec ce qu'elle racontait, je trouve ça super." Le musicien conseille alors à Carla Bruni de trouver un réalisateur pour ne pas gâcher ce qu'il reconnaît comme de bonnes chansons "Prends un producteur, prends un réalisateur de rock, et tu vas voir ce qu'il va en faire, il va t'arranger le truc", lui dit-il alors. "Monsieur le Président me dit : on va s'occuper de vous, on va vous remettre en forme" La femme du Président français de l'époque le choisit lui, "son Luigi" et c'est ce qui va l'aider à remonter la pente. "J'avais besoin de choc à ce moment-là, la mère de mes enfants décide de me quitter, j'étais dans un état dramatique, j'avais presque envie de me flinguer, confie-t-il, et c'est là que Carla me dit 'viens au Cap Nègre, je suis avec Nicolas [...] je lui ai dit 'ok je viens passer deux-trois jours ça ne peut pas me faire de mal'et c'était étrange : Monsieur le président vient me voir et me dit "vous savez, je sais ce qui vous est arrivé, on va s'occuper de vous, on va vous remettre en forme'et ça me fait marrer que ces gens-là me disent ça, qu'ils s'occupent de moi qui étais au fond du trou. [...] ça me changeait un peu les idées, ça m'a fait du bien, carrément un autre monde que celui que je connaissais." a-t-il admis.

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