"J'ai été battu" : Stéphane Bern ému aux larmes en évoquant sa mère, son "bourreau"
Ce dimanche 9 janvier 2022, Stéphane Bern est l'invité d'Audrey Crespo-Mara dans Sept à Huit. Ému aux larmes, l'animateur a longuement parlé de sa mère, Melita Schlanger, qui l'a élevé dans une éducation stricte.
Derrière son large sourire, se cache un passé douloureux... Si Stéphane Bern est aujourd'hui un homme heureux, il a vécu une enfance difficile. Invité dans l'émission Sept à Huit, l'animateur phare de Secrets d'Histoire a notamment évoqué sa mère, Melita Schlanger, interprète de métier. Alors que cette dernière parlait couramment cinq langues, Stéphane Bern a confié : "Vous imaginez que quand je révisais mes leçons d'anglais ou d'allemand, j'en prenais plein la figure oui." Élevé par une mère qui a grandi dans une éducation stricte et portée sur les coups, l'animateur a dévoilé avec émotion : "J'ai été battu quand c'était nécessaire, parce qu'à l'époque, les châtiments corporels existaient. Et, je n'ai pas connu de jour sans prendre une gifle." Gardant les bons souvenirs, il a ajouté : "Elle m'a donné beaucoup d'amour et de tendresse aussi."
Ému aux larmes, Stéphane Bern a confié à la journaliste : "Elle est là, tous les jours, avec moi. Mes morts vivent avec moi ! Ils sont en permanence en moi. Je vis avec mon Panthéon. Je les aime." Discret quant à sa vie privée, c'est dans l'émission Le Divan, présentée par Marc-Olivier Fogiel en novembre 2018, que l'animateur avait évoqué sa relation avec sa mère. Alors qu'il avait manqué d'attention, il avait confié : "Quand on ne sait pas ce que c'est la tendresse, elle ne peut pas vous manquer. Mais vous faites tout pour mériter l'amour de votre mère. Je me souviens, j'allais me jeter dans les bras de ma mère, elle me disait : 'Oh, écoute, Stéphane, pas d'épanchement !'"
Stéphane Bern : "J'aimais mon bourreau"
Dans un entretien accordé au Point, en 2015, l'animateur avait assuré avoir une adoration pour sa mère. "J'aimais mon bourreau. J'ai toujours aimé les femmes castratrices. La reine Elizabeth est le paroxysme de cela. Son fils ne pourra exister que le jour où elle mourra. Et c'est elle, l'icône de la castration, qui m'a décoré...", avait-il partagé. Quelques années plus tôt, c'est dans l'émission Vie privée, vie publique que Stéphane Bern avait révélé : "Quand j'étais gamin, on ne méritait les preuves d'amour que quand on était un bon petit soldat. Je n'ai pas connu une journée sans que ma mère me gifle." La star de France 2 avait cependant assuré que ce comportement avait été bénéfique pour son futur. "Elle a forgé mon caractère. On aime quelqu'un qui est un peu notre bourreau d'une certaine manière. J'adorais ma mère. Je l'ai perdue quand j'avais 27, 28 ans. Elle était très dure, elle voulait que je sois parfait", a-t-il ajouté.
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