news-details
Digital World

Ils ont fait l'actu. Samuel Etienne, à la decouverte de Twitch

18 décembre 2020. Samuel Etienne fait son apparition sur Twitch, la plateforme de streaming vidéo très prisée des 15-34 ans. Tous les jours, le journaliste propose une revue de presse et des lives qui durent parfois plus de deux heures. Fasciné par les opportunités que lui offre Twitch, Samuel Etienne a proposé de plus en plus de contenus sur la plateforme : une session en direct sur les vaccins, des directs avec François Hollande et Jean Castex et toujours ses revues de presse qui ont rapidement intéressé 10 à 15 000 personnes tous les jours. En quelques semaines, le journaliste et animateur de Questions pour un champion est parvenu à s'imposer dans un univers qu'il a pris le temps de découvrir. "C'est parti d'une curiosité. J'ai découvert ce média un peu par accident. Je ai observé cet univers de loin pendant presque un an, en regardant des streams, en étant invité dans des émissions de streamers, jusqu'au jour où je me suis dit 'moi aussi, est-ce que je ne peux pas utiliser cet outil?' J'y suis allé par curiosité parce que je sentais que j'allais y avoir du plaisir", explique Samuel Etienne. Samuel Etienne est fasciné par la liberté que lui offre Twitch. "Par exemple, il n'y a pas de limite de temps. La revue de presse en radio ou en télé, c'est trois minutes, cinq minutes, sept minutes grand luxe. Ici, il n'y a pas de limite de temps puisqu'on ne rend pas l'antenne, on est son propre média. Et moi, très vite, j'ai trouvé mon rythme de croisière : une revue de presse le matin, avec les journaux du matin, c'est une heure trente à deux heures."  Pas de risque pour autant d'épuiser les viewers d'après le journaliste. "Ce qui est fou, c'est que la durée d'écoute est très longue, de l'ordre de trois quarts d'heure. Donc, il y a la liberté du format, la liberté de proposer ce qu'on veut puisqu'on est le présentateur, on est le technicien, mais on est aussi le directeur d'antenne. Et puis, le deuxième truc très fort, c'est l'interactivité. C'est-à-dire que quand vous êtes à la radio ou à la télé et encore plus en presse écrite, vous n'échangez pas en direct avec tous ceux qui vous écoutent ou vous regardent. Là, si. C'est-à-dire que si vous avez 10 000 personnes qui vous regardent un matin, les 10 000 peuvent interagir avec vous et vous interroger, vous interpeller. Et c'est cet échange qui fait que le produit est mouvant en permanence, c'est-à-dire que vous avez une idée de ce que vous voulez faire, mais l'échange fait que parfois vous partez sur d'autres sujets. Et ça, c'est très addictif", souligne Samuel Etienne. François Hollande et Jean Castex sur Twitch L'animateur a aussi proposé un temps d'échange différent le soir, avec des opérations spéciales, et a invité des hommes politiques comme l'ancien président François Hollande et le premier ministre Jean Castex. "Avec François Hollande, ça s'est très bien passé. Ceux qui l'ont côtoyé savent que c'est un homme qui a beaucoup d'humour, beaucoup de second degré, qui est compatible avec la plateforme, avec l'esprit", raconte Samule Etienne. "Jean Castex, je ne le connaissais pas, poursuit-il. Et je m'étais dit qu'à ce niveau de responsabilité, on allait lui expliquer ce qu'est Twitch. Avec Twitch, tout le monde est au même niveau, le streamer et les viewers. N'importe quel viewer vous interpelle dans le chat, le streamer répond si la question est pertinente. On est vraiment sur un pied d'égalité. Et je m'étais dit peut-être un peu naïvement que Jean Castex allait être mis au courant de ça. Il va prendre conscience que c'est une petite révolution dans l'échange. On est vraiment sur un truc horizontal. Et donc les questions vont lui être posées – on est en pleine crise sanitaire, avec des questions qui fâchent, je les attends – et on va sortir de la langue de bois et ça va être formidable. Là, je crois que j'ai été un peu naïf. Éreinté par le rythme de son quotidien, Samuel Etienne a fait une pause de quelques semaines sur Twitch. Mais le journaliste a promis à ses fans d'être de retour à la rentrée avec sa revue de presse.

You can share this post!