"Il y avait du sang partout" : pourquoi les infirmières ont cru que Guillaume Durand voulait se suicider
Samedi 8 janvier 2022, Guillaume Durand s'est livré pour la première fois sur son cancer de la mâchoire dans un entretien accordé au Parisien. Alors qu'il était recouvert de sang, l'ancien présentateur vedette de France 2 a révélé que les infirmières ont cru qu'il voulait se suicider.
Une épreuve bouleversante... Dans les colonnes du Parisien, Guillaume Durand a révélé avoir subi une très lourde opération à la suite d'un cancer à la mâchoire. Alors qu'il a frôlé la mort, le journaliste de 69 ans a expliqué : "Au plus profond de moi, s'est déclenchée une mission commando, à la Rambo, plutôt que de verser dans un torrent de larmes et de mélancolie. C'est très animal comme sentiment, alors que je peux avoir peur d'une souris." En toute transparence, l'ancienne vedette de France 2 a confié : "J'ai beaucoup pensé à la mort, mais sans véritable angoisse. Au fond, j'ai eu une vie très large. Je souhaitais juste qu'elle soit plus longue pour mes enfants. C'est vrai qu'il y a eu des nuits noires. Je me sentais mal."
Inquiet, son cancérologue l'a envoyé voir une sophrologue. "Je me souviens de m'autoengueuler : 'Durand, tu nous emmerdes avec tes problèmes !' Et puis il y a les kilos de médicaments. J'ai été bien morphiné. Je n'arrivais même plus à lire", a-t-il expliqué avant d'ajouter : "Certains se sont dit que je ne m'en sortirais pas moralement. Une fois, je me suis levé instinctivement en pleine nuit sans me rendre compte que j'avais débranché mes perfusions. Ça a bipé, j'avais du sang partout. Les infirmières, qui ont été aussi remarquables que ma femme, ont cru que je voulais me suicider." Évoquant sa réaction en se découvrant dans le miroir, Guillaume Durand a confié : "Le principal risque, c'était la déformation du visage. Ce n'est pas tout à fait naturel de manger avec un bout de sa jambe. Je n'ai pas eu besoin de chirurgie esthétique. En revanche, j'ai perdu 12 kilos. J'avais l'impression de glisser, d'être emmené par la maladie."
Guillaume Durand : "Le plus déstabilisant, ce sont les effets collatéraux"
Ne souhaitant rien cacher, le journaliste a dévoilé que la chimio et la radiothérapie avaient été plus difficiles à vivre : "Les deux premiers jours, on ne sent rien. Hormis l'énorme moule ultra-oppressant. C'est après que ça déclenche une avalanche de fatigue phénoménale, des dégâts dans la bouche. Le plus déstabilisant, ce sont les effets collatéraux." Il a développé par la suite : "Ma voix est devenue plus grave. J'ai perdu des cheveux. Mes mains tremblaient au point de ne pas réussir à viser ma bouche quand je mangeais. C'est passé. Enfin, presque. En octobre, j'ai contracté le Covid, qui m'a mis à plat."
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