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Sports

"Il ne peut pas y avoir le drapeau russe" aux Jeux olympiques de Paris, estime Emmanuel Macron

Le président Emmanuel Macron a estimé qu'il ne pouvait "pas y avoir le drapeau russe aux Jeux" olympiques de Paris, la Russie n'ayant "pas sa place à un moment où elle a commis des crimes de guerre", dans une interview au quotidien L'Équipe publiée mercredi soir. Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une réunion de travail à 500 jours des Jeux olympiques et paralympiques d'été de Paris 2024 à la préfecture de Paris et d'Île-de-France, à Paris, le 14 mars 2023 Interviewé dans l'Équipe, jeudi 7 septembre, sur la présence possible d'athlètes russes à titre individuel aux Jeux olympique de l'été 2024, Emmanuel Macron a répondu : "Je souhaite que ce soit une décision en conscience du monde olympique (...) ce n'est pas l'État-hôte qui doit décider de ce que le CIO doit faire (...) je fais totalement confiance à Thomas Bach", le président du Comité international olympique. Le président Macron a également souhaité que "les Ukrainiens soient associés à cette réflexion". "Évidemment, il ne peut pas y avoir le drapeau russe aux Jeux de Paris, je crois que ça fait consensus", dit-il dans cet entretien avec le journal sportif, "parce que la Russie comme pays n'a pas sa place à un moment où elle a commis des crimes de guerre, où elle déporte des enfants". "La vraie question que le monde olympique devra trancher, c'est quelle place donner à ces athlètes russes qui parfois se sont préparés toute une vie, et peuvent aussi être les victimes de ce régime", poursuit-il. Mais comment différencier les athlètes russes complices et victimes du régime ? "C'est la vraie question et donc c'est là où le monde olympique a, en conscience, son avis à donner et des garanties à préciser", explique le chef de l'État. "Et il faut qu'il soit compris par les Ukrainiens (...) Voilà l'exercice d'équilibriste que nous devrons mener." "Cohésion de la nation" Revenant surl'affaire Chalureau, qui a fait l'actualité de l'équipe de France cette semaine, Emmanuel Macron précise : "S'il y a des condamnations sur des faits graves, établis, qui touchent la cohésion de la nation, oui, ce serait préférable", que le deuxième ligne ne porte plus le maillot de l'équipe de France. Chalureau, appelé vendredi pour pallier l'absence sur blessure de Paul Willemse, a été condamné en 2020 par le tribunal correctionnel de Toulouse à six mois de prison avec sursis pour des "faits de violence avec la circonstance que ces derniers ont été commis en raison de la race ou de l'ethnie de la victime". Il a fait appel de ce jugement. "Il faut que la justice puisse se prononcer dans le temps qui est le sien, en toute sérénité. La présomption d'innocence et le droit de recours existent", a estimé Emmanuel Macron. Selon le président de la République, le choix du sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié, de convoquer Bastien Chalureau est "forcément le bon pour l'équipe". "Fabien sait ce qu'il (Chalureau) peut apporter au XV de France, son alchimie avec les autres joueurs", a ajouté Emmanuel Macron. Les Bleus, qui font partie des favoris lors du mondial organisé sur leur sol, entament la compétition vendredi au Stade de France face à la Nouvelle-Zélande, triple championne du monde (1987, 2011, 2015). Avec AFP

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