Hubert-Félix Thiéfaine avait prévu la date de sa mort : ses confidences sur le suicide qu'il avait organisé
Ce vendredi 8 octobre 2021, Hubert-Félix Thiéfaine a sorti son nouvel album. Pour l'occasion, le chanteur a fait des confidences à Paris Match sur une période très sombre de sa vie.
Sept ans après la sortie de son dix-septième album, Hubert-Félix Thiéfaine est de retour. En pleine promotion de son nouvel opus, intitulé Géographie du vide, le chanteur s'est livré dans les colonnes de Paris Match. Alors que le premier titre de ce dernier est un clin d'oeil aux Bras en croix de Johnny Hallyday, il a expliqué : "À cette période, je n'avais pas d'avenir. La musique était une façon de fuir mon école où, au fond, je n'étais pas réellement admis (...) En revanche, j'ai eu envie de devenir Johnny à la place de Johnny. À partir de là, j'ai eu des visions pour mon futur. Surtout que ces chanteurs venaient eux aussi de milieux modestes. J'ai flashé, plus rien ne pouvait m'arrêter, et la musique est devenue 'à la vie, à la mort.'"
En toute transparence, Hubert-Félix Thiéfaine a confié : "J'étais un gosse très noir, très pessimiste. Et je me disais que si je n'y arrivais pas, je mettrais un terme à tout cela en me suicidant. Je m'étais même posé un âge limite dans ma tête." Assurant qu'il voulait mourir à 35 ans, le chanteur a ajouté : "J'avais situé la fin à décembre 1983. Et le 28 janvier, au Midem de Cannes, je reçois un disque d'or. Deux jours après, je remonte à Paris et mon ancienne maison de disques me donne un autre disque d'or... C'était un signe." Alors que la musique lui a sauvé, il a révélé : "Quand j'y repense, je n'avais pas grand-chose pour y arriver. Je n'avais pas la voix, pas le physique, mais j'ai fait un choix. Sartre disait que le choix, c'est la liberté. J'adhère complètement. Lorsqu'en 1981, j'appelle un disque 'Dernières balises (avant mutation), c'est le mot balises qui compte. Il y a un cap, j'essaie de le suivre. Je devrais être heureux d'avoir réussi cela. Et, en même temps, j'ai toujours gardé en moi les profondeurs un peu sombres de l'enfance."
Hubert-Félix Thiéfaine : "Il faudrait que je me fasse greffer la glande de la joie"
Alors qu'il n'arrive pas à être heureux, le chanteur a assuré : "Il faudrait que je me fasse greffer la glande de la joie. Elle doit exister parce que je connais des gens qui sont heureux tout le temps, quoi qu'il leur arrive. Moi, c'est l'inverse." Alors qu'il est très créatif depuis son burn-out en 2008, Hubert-Félic Thiéfaine a ajouté : "Après mon burn-out, j'ai pensé à mes fils, je me suis dit qu'ils avaient encore besoin de moi. Donc, j'ai passé trois mois en cure de désintox. Puis je suis reparti de zéro dans la construction de mon existence. Ça fait treize ans que je me réveille en étant bien le matin. Quand je sors de scène, je pourrais recommencer pendant deux heures. Ça a été un changement radical de vie."
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