Hongrie : l'opposition à Viktor Orban dénonce une "cyberattaque" après la suspension de sa primaire à la suite d'une panne informatique
Hongrie : l'opposition à Viktor Orban dénonce une "cyberattaque" après la suspension de sa primaire à la suite d'une panne informatique
Un coup dans l'eau. En Hongrie, les premières primairesde l'opposition, pour faire front commun contre le dirigeant souverainiste Viktor Orban, ont été interrompues samedi 18 septembre par une panne informatique, les candidats blâmant aussitôt le gouvernement.
Un afflux de connexions a été constatée deux heures après le coup d'envoi dans la matinée, provoquant une surcharge du système informatique et un arrêt du vote électronique. Le processus doit reprendre lundi mais il faudra 36 heures pour déterminer les causes exactes du problème, selon un des organisateurs.
"Il n'y a pas de force capable de stopper ce processus historique"
Sans attendre, les chefs de l'opposition ont aussitôt accusé le Premier ministre d'être derrière l'incident, qualifié de "cyberattaque": "Les cercles du pouvoir ont pris peur (...) face au désir de changement" mais "leur manoeuvre ne marchera pas". "Peu importe l'attaque, peu importe d'où elle vient, il n'y a pas de force capable de stopper ce processus historique", ont-ils ajouté dans un communiqué commun.
Le maire libéral et écologiste de Budapest, Gergely Karacsony, qui figure parmi les favoris de la primaire, a évoqué dans les médias des éléments pointant vers "des serveurs chinois", appelant les électeurs à se remobiliser la semaine prochaine.
Le vote doit se dérouler jusqu'au 26 septembre pour départager les cinq prétendants au poste de Premier ministre, puis si nécessaire du 4 au 10 octobre, pour un second tour pour départager les trois arrivés en tête.