Héritage de Coluche : retour sur plus de 30 ans de guerre entre ses fils et son producteur
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Coluche Plus de trente ans après la mort de Coluche, les proches de l'humoriste continuent à se battre pour le gain de son héritage. Jusqu'à une guerre devant les tribunaux.
Plus de trente ans après la mort de Coluche, les proches de l'humoriste continuent à se battre pour le gain de son héritage. Jusqu'à une guerre devant les tribunaux.
Certains diront que Coluche doit se retourner dans sa tombe. Plus de trente longues années après la mort de l'humoriste, son héritage est la cible d'une bataille judiciaire. Ses deux fils Marius et Romain Colucci font face à son ancien producteur, Paul Lederman. Parti prenante depuis 1988 après avoir racheté un catalogue de sketches du défunt, le célèbre agent de stars a pris la place dans le dossier à l'ex-femme de l'acteur, Véronique Kantor, qui a, de fait, fait une croix sur son héritage.
Mais les droits de filiation n'ont pas été effacé pour autant. C'est ainsi qu'en 2017, la justice française avait condamné une première fois Paul Lederman à verser aux enfants de Coluche plus de 400.000 euros d'arriérés de redevances pour l'exploitation de douze sketchs de leur paternel. Alors qu'il restait encore les droits de neuf spectacles enregistrés avant le mariage de l'humoriste et de Mme Kantor à régler, la Cour d'appel de Versailles a considéré que ces derniers devaient rester dans le patrimoine des enfants de Coluche et qu'ils ne devaient pas faire partie de la transaction financière originelle entre Paul Lederman et Véronique Kantor.
Coluche laisse derrière lui plus d'un million d'euros d'héritage
Depuis cette décision de justice, les droits d'exploitations reviennent donc à Romain et Marius Colucci, qui peuvent jouir d'un catalogue de 21 sketchs de leur défunt père. Au niveau financier, cela correspondrait à un million d'euros, selon une estimation du tribunal en première instance. Mais l'affaire n'est peut-être pas totalement terminée pour autant : "La partie adverse peut encore faire appel en cour de cassation. A suivre, donc...
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