Hélène de Fougerolles maman d'une fille autiste : son témoignage remis en cause par Patrick Cohen
Invitée sur le plateau de C à vous mardi 23 février, Hélène de Fougerolles s'est confiée une nouvelle fois à propos de sa fille Shana, atteinte d'autisme. Un témoignage que Patrick Cohen a quelque peu remis en question.
"En tant que maman, on m'a beaucoup culpabilisée". Tandis qu'elle publie aux éditions Fayard le livre T'inquiète pas, maman, ça va aller, Hélène de Fougerolles était mardi 23 février l'invitée de C à vous sur France 5. Comme quelques semaines plus tôt dans Sept à Huit, la comédienne est revenue sur l'autisme de sa fille Shana, diagnostiqué lorsque la petite fille était âgée de 3 ans. Si elle a longtemps été dans le déni vis-à-vis de la maladie de sa fille, elle explique avoir été très culpabilisée en tant que jeune maman par le corps médical, qui à l'époque avait encore du mal à diagnostiquer cette pathologie.
"On m'a beaucoup culpabilisée parce qu'ils pensaient que c'était une carence affective et plutôt maternelle. On m'a dit ça pendant quinze ans", témoigne ainsi Hélène de Fougerolles, qui explique à quel point elle a toujours été très fusionnelle avec sa fille. Ce qui a également été pointée du doigt par les spécialistes. "Je disais : 'mais je fais pas de carence maternelle, [...] elle était tout le temps sur moi, je l'embrassais'... bah voilà on me disait 'vous faites pire, vous faites le contraire, vous êtes en train de la bousiller'", se souvient-elle, expliquant que sa fille reste encore aujourd'hui, à 18 ans, "[sa] petite". "On a encore ce rapport là", explique-t-elle, avant que Patrick Cohen remette douloureusement en cause son témoignage.
Anne-Elisabeth Lemoine rembarre son chroniqueur
Visiblement pas convaincu par les descriptions de culpabilité décrites par la comédienne, le journaliste a expliqué que les associations et grands médecins spécialistes de l'autisme auraient tourné la page de cette façon d'aborder ce sujet. Un argument pas du tout convainquant aux yeux d'Hélène de Fougerolles, qui a précisé qu'il a été difficile pour elle de se dire qu'elle n'était "pas responsable de ça". "On le dit beaucoup, à beaucoup de mamans", a-t-elle ajouté, soutenue par Anne-Elisabeth Lemoine, qui a lâché sans détour à son chroniqueur : "Oui mais ce n'est pas encore arrivé jusqu'aux écoles, et c'est le genre de reproche que l'on fait aux mamans lors des réunions parents-profs".
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