Haute-Garonne : le logement d'un étudiant squatté à Toulouse
Un étudiant à Toulouse (Haute-Garonne) avait quitté son appartement lors du confinement. Mais à son retour, la serrure avait été changée, et son logement squatté.
À Toulouse (Haute-Garonne), l'appartement de Tristan est situé au premier étage d'une résidence coquette. Il y loue un 40 mètres carrés pour 540 euros par mois. Après le dernier confinement, passé chez ses parents, l'étudiant en informatique de 22 ans est rentré chez lui le 15 mai dernier, mais il ne franchira pas la porte de son domicile principal : quelqu'un avait changé la serrure.
"Je ne me sens pas en sécurité"
Des squatteurs se seraient-ils installés chez lui ? Une voisine de Tristan lui a appris que ses meubles auraient été dérobés par des résidents pour équiper un autre squat dans le bâtiment. "Il va falloir faire quelque chose, parce que c'est plus possible", confie le jeune homme. Tristan a bien sûr porté plainte, mais comme souvent dans pareil cas, il semble compliqué de déloger d'éventuels squatteurs. "Ça touche, un drame comme ça, moi j'ai peur, je ne me sens pas en sécurité. Mon objectif, c'est de rentrer, voir ce qu'il reste, s'il reste des choses, et après partir, ne plus jamais revenir", déclare l'étudiant, qui a depuis trouvé refuge chez un proche.