Gironde : le troublant profil de l'incendiaire présumé
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Incendie en Gironde Après avoir décimé plus de 19.000 hectares, le gigantesque incendie en Gironde semble avoir des origines criminelles. Ce lundi 18 juillet en fin d'après-midi, un homme a été placé en garde à vue. Au lendemain de cette arrestation son profil se précise.
Après avoir décimé plus de 19.000 hectares, le gigantesque incendie en Gironde semble avoir des origines criminelles. Ce lundi 18 juillet en fin d'après-midi, un homme a été placé en garde à vue. Au lendemain de cette arrestation son profil se précise.
La Gironde est en feu. Et un homme pourrait être à l'origine de ce drame. Lors de son point presse quotidien, la Préfecture de police a déclaré ce mardi 19 juillet au matin que19.300 hectares de forêts du département du sud-ouest de la France étaient partis en fumée, malgré les interventions des pompiers, qui mettent toute leur énergie à tenter d'éteindre ce gigantesque brasier qui emporte tout sur son passage. De leur côté, de nombreux enquêteurs cherchent à identifier l'origine de ce drame. Et ils semblent sur une piste très concrète.
Ce lundi, en début d'après-midi, la police a annoncé avoir interpellé et mis un homme en garde à vue. Ce dernier est suspecté d'avoir volontairement allumé un feu à Landiras. D'après les informations du parquet de Bordeaux, au lendemain de cette arrestation, son profil se dessine de plus en plus. Selon BFM TV, si l'un des incendies a été provoqué par la panne électrique d'un camion, celui de Landiras serait bien criminel.Le suspect, actuellement placé en garde à vue, serait un homme âgé de 39 ans et originaire de Gironde.
L'homme placé en garde à vue a déjà été jugé pour des faits similaires en 2012
S'il refuse de s'expliquer lors des quelques interrogatoires qu'il a eu à passer, il ne semble pas à son coup d'essai : le suspect a déjà été entendu pour des faits similaires en 2012. Mais l'enquête a été classée sans suite, faute d'éléments l'incriminant. "Les techniciens en identification criminelle ont pu effectuer des constatations qui accréditent un acte volontairement malveillant", a certifié la procureure de la République qui a rappelé que de "nombreuses expertises" étaient en cours. Reste à savoir si le suspect est mêlé aux autres départs de feu.Il encourt 15 ans de prison et 150.000 euros d'amende.