Gilles Lellouche se confie sur son enfance marquée par la timidité
Ce dimanche 27 février, Gilles Lellouche a joué le jeu du portrait de Sept à Huit sur TF1. Le comédien s'y est notamment confié sur sa grande timidité, qu'il a vécu comme un handicap.
Gilles Lellouche est un homme de bande. Ami depuis 20 ans avec Guillaume Canet et depuis 15 ans avec Jean Dujardin, il a cultivé cet aspect de sa personnalité. Ensemble, ils ont en effet formé une troupe qui a marqué le cinéma français, grâce à des films tels que Les petits mouchoirs ou Les infidèles. Pourtant, dans sa jeunesse, Gilles Lellouche était solitaire, comme il l'a révélé ce dimanche 27 février lors du portrait de Sept à Huit sur TF1. "J'étais très solitaire, très timide, surtout. Et je le suis encore", reconnaît le comédien face à Audrey Crespo-Mara. Une confidence qui a de quoi surprendre. Si bien que le réalisateur du Grand Bain s'est senti obligé de préciser : "Ça ne se voit pas forcément car c'est quelque chose que je camoufle énormément".
Surtout, son métier l'a "aidé à vaincre ce handicap", estime-t-il. Le terme de handicap peut paraître un brin exagéré. Mais Gilles Lellouche explique du contraire, en donnant un exemple de sa timidité maladive. "Dès qu'il y avait plus de trois personnes, je devenais rouge comme ma chemise. C'était pour moi un enfer absolu", assure-t-il. C'est grâce à une professeure quel'ex de Mélanie Doutey a enfin réussi à prendre confiance en lui. A se débarrasser un peu de cette timidité qui l'empêchait de vivre normalement. Gilles Lellouche était alors en cinquième lorsque sa professeure de français lui a fait faire du théâtre pour la première fois. Une révélation pour l'adolescent.
Ce jour où Gilles Lellouche s'est "enfin senti bien"
Pourtant, c'était loin d'être gagné d'avance. Pendant des jours, il s'est mis une pression monstrueuse sur les épaules. Il était "mort de trouille", "en panique totale". L'idée même de passer au tableau devant ses camarades de classe pour répéter sa scène était "un supplice absolu". Jusqu'au jour J. Gilles Lellouche connaissait son texte des Fourberies de Scapin sur le bout des doigts. De quoi le soulager et laisser la magie opérer. "Tout d'un coup, je me suis senti libre comme jamais. Je n'avais pas peur, je ne bafouillais pas. (...) Ça a été un choc. Un choc de légèreté. Je me suis senti enfin bien", se remémore-t-il, avant de confier : "Je m'en souviendrai toute ma vie". Un moment déterminant dans sa jeune vie. Une fois le bac en poche, Gilles Lellouche s'est en effet inscrit au Cours Florent. La suite, on la connaît. Il est devenu un acteur et réalisateur accompli - même s'il n'a pas obtenu le César du Meilleur acteur ce vendredi 25 février.
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