Gérard Depardieu : il sort du silence et recadre son ami Vladimir Poutine
Dans un communiqué relayé par l'AFP, le comédien français Gérard Depardieu a appelé son ami Vladimir Poutine à mettre un terme à son opération militaire en Ukraine.
Il sort enfin du silence. Ce mardi 1er mars, l'acteur français Gérard Depardieu a pris la parole dans un communiqué pour inciter son proche ami, Vladimir Poutine, à mettre un terme à son offensive militaire en Ukraine. "La Russie et l'Ukraine ont toujours été des pays frères. Je suis contre cette guerre fratricide. Je dis: 'Arrêtez les armes et négociez !'", a déclaré le comédien de 73 ans dans un message relayé par l'AFP. C'est la première fois que Gérard Depardieu exprime clairement ses opinions depuis le début de l'opération militaire russe, lancée le jeudi 24 février dernier.
Si l'intervention de Gérard Depardieu fait parler, c'est que l'acteur français entretient de très bons rapports avec la Russie et son président. Fait citoyen russe le 3 janvier 2013 par Vladimir Poutine en personne, il passe de moins en moins de temps en France, comme il l'a d'ailleurs confirmé dans une interview accordée à l'Obs ce 25 février. "Même si j'ai encore la nationalité et un passeport français, je suis désormais citoyen russe et dubaïote, a-t-il déclaré. Mais ma vie se déroule le plus souvent en Méditerranée. J'ai deux bateaux pour la pêche au gros, l'un à Dubaï, l'autre, qui servait pour la pêche au thon et dans lequel j'ai fait aménager un appartement, à Istanbul. Je sillonne, je dérive, ça me va très bien... La France, j'y serai toujours pour tourner, mais de moins en moins pour y vivre. Je vais d'ailleurs mettre en vente mon hôtel parisien et mes vignes."
Guerre en Ukraine : un bilan déjà tragique
Les rapports qu'entretient Gérard Depardieu avec la Russie ne l'ont toutefois pas empêché de s'opposer à eux. Et pour cause, depuis le début de l'offensive russe, plus de 500 000 Ukrainiens ont fui le pays. Au moins la moitié auraient trouvé refuge en Pologne, tandis que d'autres auraient rejoint la Roumanie, la Hongrie et la Slovaquie. Selon un dernier bilan du ministère ukrainien de la santé, 352 civils ukrainiens, dont 14 enfants, sont morts dans les bombardements russes. En face, au moins 5 300 soldats russes auraient péri.
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