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Arts et People

Georges Tron : incarcéré pour viol, il continuait de diriger sa mairie depuis sa prison

Condamné à cinq ans d'emprisonnement dont trois fermes pour viol et agressions sexuelles, Georges Tron continuait de diriger la mairie de Draveil depuis sa cellule, à en croire le site de 20 Minutes. En mai 2011, et en plein scandale Dominique Strauss-Kahn, Georges Tron a été accusé par deux anciennes collaboratrices de la mairie de Draveil, Virginie Ettel et Eva Loubriel, de viol et agressions sexuelles. S'en est suivi un feuilleton judiciaire long de dix ans, qui ne l'a cependant pas empêché d'être réélu maire de cette commune de l'Essonne en 2020 (il occupe ce même poste depuis 1995) avec plus de 64% des voix. Acquitté en première instance, il a finalement été condamné en appel au mois de février 2021 à une peine de cinq ans d'emprisonnement dont trois fermes, assortis de six ans d'inéligibilité. Il a décidé de se pourvoir en cassation. Mais comme l'a récemment confié le site du quotidien 20 Minutes, il est resté en contact quotidien avec la mairie de Draveil, qu'il continuait de diriger en dépit de sa condamnation. L'ancien secrétaire d'État du gouvernement de François Fillon a été pointé du doigt pour des associations féministes trois mois après avoir été condamné à l'incarcération. Georges Tron a donc pris une décision radicale ce mardi 25 mai et a quitté ses fonctions de maire de Draveil. L'annonce de cette démission a été effectuée par son premier adjoint Richard Privat, auprès de l'AFP. C'est à lui que revient la tâche de remplacer le maire "empêché." Dans une lettre destinée à la Préfecture de l'Essonne, le principal concerné a fait savoir qu'il s'agissait, pour lui, d'"une décision bien douloureuse." L'adjointe de Georges Tron aurait aussi été impliquée Georges Tron purgera donc sa peine loin de toute fonction municipale. Mais dans cette sombre affaire, il n'est pas seul à avoir été pointé du doigt. En effet, d'après les deux ex-employées de mairie, son adjointe Brigitte Gruel aurait aussi participé aux abus sexuels, qui se seraient produits entre 2007 et 2010 lors de séances de réflexologie, une passion de l'édile. Des faits qu'elle nie en bloc. Lors de leur procès, en février dernier, elle a martelé son innocence, assurant que les accusations qui sont portées contre elle "sont fausses." "Ça n'a jamais existé, jamais eu lieu. Ce n'est pas moi", a-t-elle assuré selon le journal Le Figaro. Elle a tout de même écopé d'une peine de deux ans de prison avec sursis. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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