Françoise Hardy évoque sa mort : ses mots touchants sur ce qu'elle redoute le plus pour Thomas et Jacques Dutronc
Dans l'émission Boomerang sur France Inter jeudi 18 mars, Françoise Hardy s'est confiée sur ce qui l'effraie le plus dans l'idée de mourir, elle qui souffre depuis trois ans des effets secondaires des traitements reçus pour soigner son cancer.
"Depuis trois ans, je vis un cauchemar absolu". Après s'être battue pendant plusieurs années contre la maladie de Hodgkin, les proches de Françoise Hardy annonçaient en 2019 que la chanteuse était touchée par un cancer du pharynx. Désormais en rémission, elle doit toutefois vivre avec les nombreux effets secondaires de pas moins de "45 séances de radiothérapie". Et la mort ne lui fait pas peur, la chanteuse explique qu'une partie de la mort quand même, l'effraie un peu. "Ce qui me fait peur dans l'idée de mourir, c'est le chagrin de me séparer de Jacques et de Thomas", explique la chanteuse au micro de Boomerang sur France Inter, jeudi 18 mars.
Une adorable pensée pour son fils ainsi que son ex-mari, qui ne sont autres que "les deux personnes [qu'elle] aime le plus au monde" et qui s'inquiètent régulièrement sur son état de santé. Mais ce qui fait davantage peur à la chanteuse qui fêtera prochainement ses 77 ans, ce n'est autre que la souffrance, qui résulte de ses traitements, et qui depuis trois ans lui font mener une existence difficile. Car en plus d'être"privée de salive", elle a "en permanence des détresses respiratoires, des crises d'étouffement et de suffocation, sans parler des hémorragies nasales interminables", explique-t-elle dans les colonnes de Paris Match.
Françoise Hardy a "peur de souffrir davantage"
Devenue sourde d'une oreille à cause de l'immunothérapie, Françoise Hardy a précisé qu'elle ne pourrait plus jamais chanter, notamment parce que sa tête est "asséchée". Un état de santé qui réveille en elle la peur de souffrir davantage. "Je n'ai pas peur de mourir, mais j'ai très, très peur de souffrir, d'autant plus que c'est déjà le cas", précise la chanteuse, qui déplore également qu'en France, l'euthanasie soit interdite pour soulager les malades. "Quand mon état deviendra encore plus insupportable, je n'aurai, hélas, pas le soulagement de savoir que je peux me faire euthanasier", explique la chanteuse qui conclu : "La France est inhumaine sur ce plan là".
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