Football : "L'incroyable machine à calomnier du PSG"
À la une de la presse, ce jeudi 13 octobre, les premières réactions au vote de l'Assemblée générale de l'ONU condamnant les "annexions illégales" russes de territoires ukrainiens. Les révélations de Mediapart sur l'utilisation par le club du PSG d'une "armée" de trolls sur Twitter pour servir ses intérêts, en prenant pour cible des médias et même ses propres joueurs. Et les questions éthiques soulevées par une étonnante avancée scientifique.
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À la une de la presse, les premières réactionsau vote de l'Assemblée générale de l'ONU condamnant les "annexions illégales" russes de territoires ukrainiens : 143 voix pour, 5 contre (la Russie, la Biélorussie, la Syrie, la Corée du Nord et le Nicaragua) et 35 abstentions, dont la Chine et l'Inde.
Le journal français La Croix évoque une "large condamnation" de l’annexion russe, avec un soutien à la Russie qui s’est "très légèrement érodé" par rapport au vote de mars dernier, avec deux voix de plus contre Moscou. Le quotidien belge Le Soir parle, lui, d’un "soutien franc et massif" à l'Ukraine des Nations unies, dont le vote dénonce "sans équivoque" la Russie et juge contraire au droit international la tenue de référendums dans les territoires annexés.
Même son de cloche du côté du Frankfurter Allgemeine Zeitung. Pour le quotidien allemand, "le message à Vladimir Poutine aurait difficilement pu être plus clair". "Bien que le vote de l’ONU ne soit pas contraignant, il constitue un signal clair pour la Russie que l'alliance internationale contre Poutine se renforce après chaque mois de guerre, après chaque crime de guerre en Ukraine", estime le journal.
Parallèlement au vote des Nations unies, l'Otan, de son côté, déclare que fournir à l’Ukraine des systèmes de défense antiaérienne est désormais la "plus haute priorité". La Tribune de Genève explique que Kiev a besoin d'un "bouclier de fer" pour se protéger des missiles qui s'abattent sur le pays, depuis l'explosion qui a touché le pont de Crimée. D'après le quotidien suisse, l'Allemagne a déjà livré un premier système de défense et d’autres alliés devraient suivre rapidement – bref, ce ne serait qu’une question de temps. The Financial Times confirme les livraisons allemandes mais fait état de difficultés, chez les alliés, pour "sécuriser les systèmes ukrainiens de défense aérienne". Selon le quotidien britannique, l'Otan dit avoir "des problèmes d'approvisionnement" liés à des pénuries au niveau de la production et à des niveaux de stocks relativement bas.
En France, Emmanuel Macron, cité par Le Monde, s’est engagé, mercredi 12 octobre, à "livrer des radars, des systèmes et des missiles" à l’armée ukrainienne, tout en assurant ne pas vouloir fermer la porte à un éventuel dialogue avec Moscou, quand Kiev l'estimera possible. Une option que The Moscow Times semble envisager également. Le quotidien russe indépendant, qui juge que Moscou "n'a ni les réserves ni les ressources pour changer la situation" sur le terrain, assure que le Kremlin "veut revenir aux négociations telles qu'elles étaient avant de s'effondrer à la mi-avril", en espérant que "la menace nucléaire obligera Washington à intervenir et à 'geler' le conflit avec les gains territoriaux actuels".
À la une également, ce matin, ces révélations de Mediapart sur l'utilisation, par le PSG d'une "armée" de trolls sur Twitter pour servir ses intérêts, en prenant pour cible des médias et même ses propres joueurs, dont Kylian Mbappé. Ces révélations font la une du site qui dénonce "l'incroyable armée à calomnier" du PSG, actuellement dirigé par le Qatari Nasser al-Khelaïfi. Cette "armée" de faux comptes Twitter aurait, selon Mediapart, mené des campagnes "violentes et ordurières" contre les opposants du club.
Le site d’info dit s’être procuré un rapport de l’agence "Digital Big Brother" - Big Brother, comme dans le roman de George Orwell -, une entreprise de communication numérique contrôlée par un homme d’affaires franco-tunisien et employé par le PSG entre 2018 et 2020. Cette entreprise, qui s’apparente en réalité plutôt à une officine, aurait "supervisé" une armée de trolls, dont le rôle aurait été d’influencer les fans du PSG et les médias. L'attaquant star de l’équipe, Kylian Mbappé, aurait ainsi été visé après les premières rumeurs sur son possible départ pour le Real Madrid en 2019.
Également dans le collimateur de ces trolls, le quotidien sportif L'Équipe relie la campagne de dénigrement dont il a été lui aussi l’objet, après la publication de deux unes qu’il avait publiées. La première, sur l'ouverture d'une enquête judiciaire pour des soupçons de trucage lors d’un match de Ligue des champions entre le PSG et l'Étoile Rouge de Belgrade, en octobre 2018. Et la seconde, en décembre de la même année, sur les risques pour le PSG de devoir se séparer d'une de ses deux stars, Neymar ou Kylian Mbappé, en cas de sanctions, pour violation du fair-play financier.
On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à demain, je voulais partager avec vous cette info, relayée la revue Nature, qui rapporte que des scientifiques ont réussi à implanter un genre de cellules cérébrales humaines, appelées organoïdes, chez des jeunes rats, pour mieux étudier certains troubles psychiatriques, comme la schizophrénie. Cette nouvelle constitue à la fois un espoir pour l'expérimentation de nouveaux traitements mais pose aussi des problèmes éthiques, certains craignant que la création d'hybrides rongeurs-humains puisse nuire aux animaux ou créer des animaux dotés de cerveaux semblables à celui de l'Homme.
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