Football : des Ajacciens ont porté plainte pour violences et dégradations après avoir été agressés par un groupe identifié comme supporters du PSG
Football : des Ajacciens ont porté plainte pour violences et dégradations après avoir été agressés par un groupe identifié comme supporters du PSG
Garés dans une voiture, des jeunes Corses ont été pris à partie par un groupe qu'ils ont identifié comme des supporters du PSG via leurs t-shirts. Ils n'avaient "même pas suivi le match". Une enquête a été ouverte à la suite de leur plainte.
Des Ajacciens ont porté plainte pour violences et dégradations après avoir été agressés par un groupe identifié comme supporters du PSG, a rapporté lundi 23 octobre au soir France Bleu RCFM. Ces Corses âgés d'une vingtaine d'années expliquent avoir été pris à partie par une groupe de supporters parisiens dans la nuit de vendredi à samedi, après la rencontre opposant l'AJ Ajaccio au Paris Saint-Germain, pour la 12e journée de Ligue 1 de football.
Paul*, Antoine* [*les prénoms ont été modifiés] racontent leur agression à France Bleu RCFM. Ils étaient dans une voiture garée près du tribunal d'Ajaccio avec d'autres amis, vers 2 heures du matin, quand ils ont vu arriver "un amas de personnes" qui commence à saccager le véhicule. Le pare-brise est détruit. "Je suis resté dans ma voiture, sans comprendre ce qu'il se passait", confie Paul. Le jeune homme de 19 ans ajoute que – dans la confusion – il a crié qu'il était ajaccien. Puis son ami Antoine l'a alerté : "C'est les supporters du PSG."
Paul contrairement à ses amis n'a pas pu prendre la fuite. "Aucun d'entre nous n'est supporter de l'ACA [AC Ajaccio]. On n'était pas au stade, mais en ville entre amis", affirme-t-il. Supporters du Gazélec, ils n'ont "même pas suivi le match". Antoine assure avoir repéré les logos des ultras parisiens sur leurs t-shirts. "On a entendu plein de mots anti-Corses comme 'On va vous crever bande de Corses'", précise-t-il. "On était au mauvais endroit au mauvais moment", concluent-ils.
Les deux Ajacciens espèrent que les caméras de vidéosurveillance permettront de donner une suite à cette affaire. Une enquête est en cours, confirment la police et le parquet d'Ajaccio à France Bleu RCFM, sans donner plus de détail.