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Etats-Unis : une cyberattaque paralyse une prison américaine et contraint les autorités à confiner les détenus dans leurs cellules

Etats-Unis : une cyberattaque paralyse une prison américaine et contraint les autorités à confiner les détenus dans leurs cellules Pour l'heure, aucun détail n'a été communiqué quant à l'identité des pirates informatiques ou la nature de leurs demandes. Une attaque au rançongiciel lourde de conséquences. L'incident a totalement paralysé la prison du comté de Bernalillo, au Nouveau-Mexique (Etats-Unis), rendant les caméras de surveillance inopérantes et contraignant les autorités à confiner les détenus dans leurs cellules, selon des documents officiels. Cette attaque, survenue durant la première semaine de janvier, est l'oeuvre de pirates informatiques qui ont réussi à s'introduire dans le système qui contrôle les serveurs et les accès internet de la prison. Sollicitées par l'AFP, les autorités locales n'avaient pas réagi mercredi 12 janvier dans l'après-midi. Pour l'heure, aucun détail n'a été communiqué quant à l'identité des pirates informatiques ou la nature de leurs demandes. Les services publics de Bernalillo également touchés "L'absence de vidéosurveillance suscite une inquiétude réelle pour la sécurité du personnel et des détenus" lorsque ces derniers sont hors de leurs cellules, peut-on lire dans un document transmis à un tribunal local en date du 6 janvier. Par conséquent, "les détenus sont temporairement cantonnés à leurs cellules" et privés d'activités, la seule exception mentionnée portant sur d'éventuels soins médicaux. L'attaque avait même brièvement désactivé les portes automatiques de l'établissement pénitentiaire, forçant le personnel à ouvrir et verrouiller chaque grille manuellement lorsque les prisonniers se rendaient à la douche ou en promenade. L'attaque au rançongiciel a non seulement visé la prison mais de nombreux autres services publics du comté de Bernalillo, le plus peuplé du Nouveau-Mexique, dans la région d'Albuquerque. Dans un communiqué daté du 10 janvier, le comté expliquait à ses administrés être toujours affecté par des "problèmes informatiques" découlant de cette attaque, empêchant par exemple la remise de certificats de mariage, l'inscription sur les listes électorales ou l'enregistrement de transactions immobilières.

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