En direct : hommage national pour Maxime Blasco, soldat français tué au Mali
Des généraux de l'armée française saluent lors d'un hommage national au caporal-chef de l'armée française Maxime Blasco, tué au combat au Mali lors d'une opération de la force française anti-jihadiste Barkhane, à l'hôtel des Invalides à Paris le 29 septembre 2021.
Une cérémonie présidée par Emmanuel Macron se déroule à Paris en hommage au caporal-chef français Maxime Blasco, tué en opération au Mali le 24 septembre.
La France rend hommage au caporal-chef français Maxime Blasco, mercredi 29 septembre, lors d’une cérémonie à l'Hôtel des Invalides. Lors de cet hommage, le chasseur alpin, mort lors d’une opération au Mali le 24 septembre, a ét éélevé au grade de sergent à titre posthume et fait officier de la légion d'honneur en présence de sa famille et de plusieurs membres du gouvernement.
Avant la cérémonie présidée par Emmanuel Macron, son cortège funéraire a traversé le pont parisien Alexandre III devant des Parisiens et de militaires venus rendre hommage à ce soldat "exceptionnel".
Maxime Blasco a été tué au cours d'une opération de reconnaissance et de harcèlement conduite par la force antijihadiste Barkhanedans la région de Gossi, à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso.
Plusieurs fois décoré, le caporal-chef Blasco avait reçu en juin la médaille militaire "pour la valeur exceptionnelle de ses services". "C'était quelqu'un qui avait un parcours opérationnel exceptionnel", selon le colonel Pascal Ianni, porte-parole des armées.
Il laisse un enfant de 8 ans et une compagne, Alexandra, qui a confié au Parisien son souhait d'épouser Maxime Blasco à titre posthume.
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En 2019, il avait sauvé la vie à deux de ses camarades après le crash de leur hélicoptère Gazelle. Grièvement blessé, notamment avec de multiples fractures vertébrales, il avait réussi à les extraire sur une cinquantaine de mètres avant de les installer "de façon un peu artisanale sur les patins" d'un hélicoptère Tigre pour les extraire de la zone de combat, selon l'état-major.
Son décès porte à 52 le nombre de soldats français tués au combat au Sahel depuis 2013. Jeudi, un autre hommage lui sera rendu à Varces (Isère, sud-est) par ses frères d'armes du 7e bataillon de chasseurs alpins.
Avec AFP