Emmanuel Macron : ce surnom dérangeant relayé massivement après son allocution
Lundi 16 août, Emmanuel Macron s'est exprimé à 20 heures sur la situation en Afghanistan après que les Talibans se sont emparés du pouvoir. Mais certains mots du président de la République lui ont valu de vives critiques, ainsi qu'un surnom dont il se serait bien passé.
Le discours qui ne passe pas. Lundi 16 août, Emmanuel Macron a pris la parole à 20 heures afin de s'exprimer sur la situation actuelle en Afghanistan. La veille, les Talibans étaient entrés dans Kaboul après la fuite du président Ashraf Ghani, s'emparant ainsi du pouvoir tandis que des Afghans cherchent désormais désespérément à quitter le pays, et que de nombreux pays comme les Etats-Unis et la France s'activent pour rapatrier leurs ressortissants. Toutefois, certains mots du président de la République ne sont pas passés inaperçus, notamment lorsqu'il a dit vouloir porter une initiative européenne visant à se "protéger des flux migratoires irréguliers importants" qui "nourrissent les trafics de toute nature".
"L'Europe ne peut pas à elle seule assumer les conséquences de la situation actuelle", a aussi affirmé Emmanuel Macron, lui valant d'être taclé... d'Emmanuel Le Pen. Sur Twitter, de nombreuses personnes ont ainsi partagé ce hashtag en référence non voilée à Marine Le Pen, qui depuis toujours adopte une position très ferme sur l'immigration et les réfugiés. D'autres, comme Yannick Jadot, ont davantage pesé leurs mots, tout en dénonçant les propos du chef de l'État. "Sidéré d'écouter @emmanuelMacron déclarant que les femmes, les hommes et les enfants qui fuient l'enfer des #Talibans sont d'abord une menace, des "migrants irréguliers", avant d'être des victimes et potentiellement des réfugiés", a ainsi lancé l'eurodéputé écologiste.
Emmanuel Macron éteint rapidement la polémique
"Ecœurant", a estimé pour sa part Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, tandis que pour Julien Bayou "la France doit prendre sa part". Audrey Pulvar elle, a tristement rappelé certaines comparaisons passées faites par des présidents français à propos des réfugiés qui sont nombreux chaque année à fuir les horreurs de la guerre. "Hier les syriens fuyant le régime fasciste d'Assad, comparés à une 'fuite d'eau' qui envahiraient notre maison. #Sarkozy Aujourd'hui les afghans fuyant le régime fasciste des talibans, comparés à 'des flux migratoires irréguliers'", a-t-elle ainsi écrit. Des attaques auxquelles Emmanuel Macron a souhaité rapidement réagir afin d'étouffer toute polémique se fendant d'un "la France fait et continuera de faire son devoir pour protéger celles et ceux qui sont les plus menacés", dénonçant des paroles que "certains veulent détourner".
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités