news-details
Arts et People

Elisa Tovati : ces "scènes de c**" avec Javier Bardem qui lui ont fait prendre six kilos sur un film

C’est un souvenir amer. Ce dimanche 7 janvier, Elisa Tovati était l’invitée de Frédéric Lopez dans Un dimanche à la campagne, aux côtés d’Ahmed Sylla et Marie-Claude Pietragalla. L’animateur de France 2 a profité de l’occasion pour revenir sur le premier rôle sur grand écran d’Elisa Tovati alors qu’elle n’avait que 15 ans. Celle-ci peut se targuer d’avoir débuté sur les chapeaux de roues en tournant pour l’un des réalisateurs espagnols les plus connus et en donnant la réplique à… Javier Bardem ! C’était en 1993. Un an auparavant, Bigas Luna s’offrait un succès international avec Jamón Jamón, porté parPenelope Cruz et Javier Bardem.  Pour ce nouveau film, le réalisateur a conservé son acteur fétiche et cherchait "une Penelope Cruz française". Très vite, il a été intrigué par Elisa Tovati. "J’ai un petit peu menti, j’ai dit que j’avais eu de l’expérience en théâtre, oui en cours de théâtre", s’amuse la principale intéressée. Et de s’enthousiasmer : "J’ai un coup de fil et on me dit : ‘Il faut que tu prennes l’avion pour Barcelone’. Et je suis prise pour faire le film." Sauf que cette première expérience est très particulière et éloignée de ce que l’adolescente vit. "C’est un rôle quand même un peu compliqué. Puisque c’est le rôle d’une prostituée de 15 ans, très dégourdie. C’est un peu compliqué pour moi parce que j’ai 15 ans, je vais à l’école, je n'ai jamais eu de petit copain, j'ai même jamais flirté", explique la principale intéressée.  Elisa Tovati : "C’était émotionnellement dur à porter" C’est donc un saut " violent " dans le vide. D’autant que durant les trois mois de ce tournage, Elisa Tovati se retrouve seule, "loin de [sa] famille". Alors que Frédéric Lopez lui demande quelles ont été les scènes les plus difficiles à tourner, la réponse d’Elisa Tovati ne se fait pas attendre : "Les scènes de cul, pour parler vulgairement", rétorque-t-elle instantanément. Et de développer : "C’était ça le plus compliqué. Quand tu n’as même jamais roulé une pelle à un garçon, c’est compliqué." A tel point que la jeune femme angoisse terriblement et se réfugie dans la nourriture. "Je me souviens d’ailleurs avoir pris six kilos pendant le tournage tellement c’était émotionnellement dur à porter", raconte-t-elle. "Démunie", Elisa Tovati a même appelé sa mère à la rescousse. "A 18 heures, j’ai une scène d’amour avec Javier Bardem. On fait comment l’amour ?", lui a-t-elle demandé. Et une fois sur le plateau, elle a supplié le réalisateur de "ne pas lui demander de répéter", lui promettant qu’elle fera "tout quand il dira ‘action’". Si Elisa Tovati assure que "ça s’est très bien passé" et que "c’était une très bonne expérience", elle reconnaît toutefois que si c’était à refaire, même si cela a lancé sa carrière, elle ne le referait pas. "C’est trop jeune. C’était brûler beaucoup d'étapes. C’était violent comme expérience. Ce n’est pas anodin", se justifie-t-elle.  Et au moment de la sortie du film en France, cela ne s’est pas arrangé. Outre le fait qu’elle "ne faisait pas la fière" lorsque ses parents l’ont vu, Elisa Tovati a également subi les moqueries et le jugement de ses camarades de classe. "C’est la cata. Je vis l’horreur. J’ai l’impression que les filles me jalousent un peu. Les mecs sont entre me traiter de pute et être un peu intimidés par moi, voire attirés. Les profs me parlent du tournage. C’est trop dur. J’ai fini par quitter l’école", se remémore-t-elle. Un prix cher à payer.

You can share this post!