Eddy de Pretto victime d'attaques homophobes : 17 personnes arrêtées
Victime de menaces de mort et d'insultes homophobes, Eddy de Pretto voit enfin le fruit de son dépôt de plainte. En effet, 17 personnes ont été interpellées dans le cadre d'une enquête de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine
Les faits se sont déroulés le 17 juin 2021. Eddy de Pretto retrouvait son public après un an et demi d'absence, à cause de la pandémie. Invité à chanter dans le cadre du festival "Qui va piano", le jeune chanteur commence à interpréter "A quoi bon", dans l'église Saint-Eustache du Ier arrondissement de Paris. Dans cette chanson, l'interprète évoque alors ses difficultés à concilier la religion avec son homosexualité. Une prestation que le public aimera dans l'église. Mais tout bascule lorsqu'il publie une vidéo de son interprétation sur les réseaux sociaux.
En effet, Eddy de Prettoa la bien mauvaise surprise de découvrir que les réactions sous sa vidéo postée sur Instagram et Twitter sont bien négatives. De nombreux internautes commentent sa publication avec des insultes homophobes. Au total, ce sont pas moins de 3 000 messages violents teintés de menaces de mort que le jeune homme reçoit. Pour le chanteur s'en est trop, il dépose plainte. Une enquête est alors ouverte par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne. Huit mois se sont écoulés et les enquêteurs ont bien avancé. En effet, selon les informations du Parisien, les gendarmes de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine ont interpellé ces trois derniers jours pas moins de 17 personnes.
Des individus convoqués et placés en garde à vue
Celles-ci sont donc suspectées d'avoir insulté et menacéEddy de Pretto. Toujours selon nos confrères, les personnes arrêtées sont toutes majeures et habiteraient partout en France. "Sur les 17 interpellés, 15 sont convoqués à l'audience du tribunal correctionnel des 3 et 4 octobre 2022 pour être jugés des chefs de harcèlement en ligne avec ITT de plus de huit jours et harcèlement en ligne avec ITT de plus de huit jours commis à raison de l'orientation sexuelle de la victime", peut-on lire dans l'article du Parisien. Certains seraient toujours en garde à vue.
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