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Disparition de Jane Birkin : "Les larmes n'y pourront rien changer"

À la une de la presse, ce lundi 17 juillet, la disparition de la chanteuse et comédienne franco-britannique Jane Birkin, à l’âge de 76 ans. Les économies budgétaires pour 2024 en France. Le "partenariat stratégique" sur l’économie et l’immigration signé dimanche par l’Union européenne avec la Tunisie. Et la victoire du "rey" Carlos Alcaraz à Wimbledon. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la une de la presse française, la disparition de la chanteuse et comédienne franco-britannique Jane Birkin, à l’âge de 76 ans. "Nos larmes n’y pourront rien changer", ni même les mots de Serge Gainsbourg, son double, son "Pygmalion". Le visage de la plus british des chanteuses françaises, à moins que ce ne soit l’inverse, fait la une de la quasi-totalité des quotidiens français, dont Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui évoque une "icône accessible", ce qui est "rare". Jane Birkin, rare et "populaire" à la fois, selon Libération, triste de voir cette "femme libre" "filer à l’anglaise". "Elle s’appelait Jane", et L’Humanité salue, lui, les combats, en faveur des femmes et des sans-papiers, notamment, d’une artiste qui n’était pas une chanteuse à voix mais savait donner de la voix pour les causes qui lui étaient chères. Hommage, aussi, de la presse francophone. "Son accent anglais et sa voix douce nous manquent déjà", écrit avec son accent belge le journal Le Soir. Le journal suisse Le Temps préfère citer "La ballade de Johnny Jane", signée Serge Gainsbourg. Johnny Jane, que "le beau camion à benne transportait d’bonheur en bonheur sous les cieux limpides". Jane Birkin était beaucoup moins populaire dans son pays natal, qui ne l’avait toutefois pas oubliée. The Daily Mirror ne manque pas de dire "Farewell", "Au revoir", à la star de "Je t’aime moi non plus", la chanson qui fit scandale en 1969, année érotique. Les années passant et le scandale oublié, The Daily Mail encense le "style" de Jane Birkin et son inimitable élégance. Dans la presse française, également, les économies budgétaires pour 2024. Plus de quatre milliards d’économies l’année prochaine, d’après le ministre délégué aux Comptes publics, dans Les Échos. "On sort des dépenses exceptionnelles de crise et on fait des économies, pour financer la transition" écologique, explique Gabriel Attal, qui ne dit pas un mot, en revanche, d’un éventuel remaniement. Depuis plusieurs jours, l’hypothèse agit la presse – et pas seulement – d’après Le Figaro, qui rapporte que les responsables macronistes commencent à s’impatienter face aux "tergiversations" d’Emmanuel Macron. Le président, qui ne s’est pas exprimé pour le 14-Juillet, pourrait le faire dans les jours à venir, d’après L’Opinion. La France, et l’Union européenne ont signé dimanche un "partenariat stratégique" sur l’économie et l’immigration. L’accord conclu avec le président Kaïs Saïed fait la une de La Presse de Tunisie, enthousiasmé par ce projet, qui prévoit notamment 100 millions d’euros pour lutter contre l’immigration illégale. De son côté, le site tunisien Kapitalis dénonce "un marché de dupes", "un troc injuste et inhumain", estimant que "l’endettement de la Tunisie n’est pas la solution indiquée pour (résoudre) les problèmes migratoires" qui l’opposent à l’Europe. Dans Le Monde, l'enquête sur l’acteur français Gérard Depardieu et plus précisément sur son comportement envers les femmes, qui lui vaut aujourd’hui de graves accusations et même une mise en examen pour "viols". Un mot, enfin, de la victoire de l’Espagnol Carlos Alcaraz, 20 ans, qui a battu en cinq sets le Serbe Novak Djokovic, invaincu à Wimbledon depuis 10 ans. Une "révolution de palais", d’après L’Équipe, qui annonce "le début d’un nouveau règne". "Dieu sauve le nouveau roi" : le journal sportif espagnol Marca voit lui aussi débuter "une nouvelle ère passionnante" pour le tennis mondial. Carlos Alcaraz mérite de bonnes vacances. On lui recommande toutefois d’éviter le sud de l’Europe, qui brûle sous la canicule. Certains touristes disent déjà regretter d’avoir choisi la Grèce, l’Italie ou l’Espagne – d’où le dessin de Nicola Jennings, publié par The Guardian, et représentant la carte postale de l’été. Celle-ci n’indique plus: "J’aurais aimé que tu sois là", mais : "J’aurais préféré ne pas être là". Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.

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