Disparition de Delphine Jubillar : "pas visité le bon...", l'avocat de son mari Cédric lance un pavé dans la mare
Lundi 17 octobre 2022, Me Jean-Baptiste Alary, l'avocat de Cédric Jubillar a accordé une interview exclusive à Midi Libre. Il est revenu sur une demande de bracelet électronique pour son client.
Près de deux ans après la disparition de Delphine Jubillar, une reconstitution va être organisée le mercredi 9 novembre au domicile du couple pour tenter d'élucider l'affaire. Pour l'occasion, le mari de l'infirmière disparue et principal suspect, Cédric Jubillar, sera présent sur place. Emprisonné depuis le 18 juin 2021, l'homme de 35 ans va recevoir le verdict de sa sixième demande de remise en liberté, le mardi 18 octobre.
Au cours d'une interview accordée à Midi Libre et parue le lundi 17 octobre, son avocat, Me Jean-Baptiste Alary s'est confié sur l'enquête. Il a expliqué qu'il n'avait pas reçu de convocation et n'avait pas été prévenu concernant la reconstitution prévue. "Bientôt, c'est la presse qui va nous convoquer ! Tout est comme ça depuis le début et ça devient grave. Soit l'information est fausse, soit elle est vraie et c'est gravissime" a-t-il dénoncé.
L'avocat de Cédric Jubillar se confie sur une demande de port de bracelet électronique
En plus d'évoquer la reconstitution de la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines et la nouvelle demande de remise en liberté de son client, Me Jean-Baptiste Alary a affirmé que Cédric Jubillar avait fait une demande de sortie avec bracelet électronique. "Ça a coincé, car le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP), soit par une mauvaise foi confondante, soit par une incompétence crasse, n'a pas visité le bon appartement" a-t-il affirmé.
Selon l'avocat du mari de Delphine Jubillar, le SPIP aurait visité l'appartement du palier situé en face de celui que Cédric Jubillar devait occuper. Celui-ci étant en travaux, ils n'auraient pas approuvé le logement et donc le port du bracelet électronique. "Je ne peux pas imaginer un seul instant que ce soit juste une maladresse, alors que nous avions envoyé au juge d'instruction, des photos de l'appartement" a confié Me Jean-Baptiste Alary. En attendant une nouvelle inspection, le mari de l'infirmière disparue ne peut pas recevoir l'autorisation de sortie.