Disparition de Delphine Jubillar : la garde à vue de Cédric Jubillar prolongée
La garde à vue de Cédric Jubillar, le compagnon de Delphine Jubillar, disparue dans le Tarn, ainsi que celle de plusieurs membres de sa famille, a été prolongée. De nombreuses zones d'ombre demeurent, selon les enquêteurs.
Une dispute de couple pourrait-elle avoir joué un rôle dans la disparition de Delphine Jubillar ? Le 12 juin dernier, Cédric Jubillar, son compagnon, figurait au premier rang d'une marche blanche à Albi (Tarn) pour son épouse. Mais mercredi 16 juin, coup de théâtre : il a été placé en garde à vue, de même que sa mère et son beau-père, après six mois d'écoutes et d'investigations. Les enquêteurs auraient des doutes sur la version de Cédric Jubillar.
Des incohérences subsistent
Il y aurait en effet des incohérences, notamment sur l'emploi du temps des deux époux, la nuit de la disparition. Le 15 décembre, Cédric Jubillar dit être allé se coucher aux alentours de 22 heures et s'être réveillé vers 4 heures du matin. C'est là, selon lui, qu'il aurait constaté l'absence de sa femme. Or, les analyses de son téléphone montrent, selon nos confrères du Parisien, qu'il serait resté éveillé une bonne partie de la nuit. Autre élément troublant : toujours selon le journal, Delphine Jubillar aurait envoyé, à 22h19, une photo d'elle en nuisette à son amoureux. Pourquoi une telle tenue, si elle était allée ensuite promener les chiens comme l'affirme son mari ?
La maison a été plusieurs fois perquisitionnée. Les enquêteurs ont utilisé un radar pour repérer les traces de sang. Des battues ont également été organisées, en vain. En mettant simultanément en garde à vue Cédric Jubillar et son entourage, les enquêteurs espèrent provoquer une réaction et avoir une réponse sur toutes ces incohérences. "La maigre information qui nous est parvenue, en fin de matinée, c'est celle du procureur de la République de Toulouse via un mail : les gardes à vue de Cédric Jubillar, de sa mère et du compagnon de cette dernière ont été prolongées, pour une durée de 24 heures. Les auditions se poursuivent en présence des avocats, mais jusqu'à présent, rien n'a filtré", rapporte la journaliste Muriel Lassaga en direct de Gaillac jeudi 17 juin pour le 13 Heures de France 2.