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Arts et People

Disparition de Delphine Jubillar : ces deux pistes qui n'auraient pas été refermées

Près de sept mois après la disparition de Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier à Cagnac-les-Mines, deux pistes d'importance n'ont pas encore été écartées. Cédric Jubillar ne quittera pas la prison de Seysses. Le 8 juillet dernier, la cour d'appel de Toulouse a annoncé le maintien en détention de l'artiste peintre de 33 ans, mis en examen pour le meurtre de sa femme Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier dans la ville de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. Si de nombreux indices graves et concordants incriminent le mari de la disparue, ses avocats continuent à plaider son innocence. Selon eux, les investigations n'ont pas toutes été menées à bien, et plusieurs pistes autres que celle de Cédric Jubillar n'ont pas été convenablement explorées. Lors d'une entrevue accordée au Parisien, Maître Emmanuelle Franck, avocate du mis en cause, a notamment mis en avant l'utilisation relative faite du fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles et violentes (Fijais). Selon elle, les enquêteurs n'ont pas mené à bout la piste du délinquant sexuel : "Vous avez plusieurs centaines de personnes vivant dans la région qui sont inscrites au Fijais. Les gendarmes les ont toutes interrogées, c'est du bon travail d'enquêteur. Mais c'est uniquement déclaratif : qu'avez-vous fait cette nuit-là ? Puis c'est merci, au revoir", s'indigne la magistrate, qui déplore que les alibis des individus fichés n'aient pas été davantage vérifiés. Le témoignage d'un chauffeur de taxi écarté de l'enquête Autre piste bâclée, selon la défense : celle du chauffeur de taxi. "On a (...) fait fi du témoignage du chauffeur de taxi qui, vers 6 heures, voit dans ses phares une silhouette avec un haut blanc, comme la doudoune de Delphine Jubillar", regrette Me Franck, toujours auprès de nos confrères. Reste maintenant à savoir si ces pistes pourraient éloigner les enquêteurs de Cédric Jubillar. Pour l'heure, le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzeari, ne semble s'intéresser qu'à ce dernier. Ses avocats gardent néanmoins espoir : "Aujourd'hui, il y a encore moins d'éléments contre Cédric Jubillar qu'il n'y en avait avant l'audience de la chambre d'instruction. Le mystère demeure", conclut Emmanuelle Franck. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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