Disparition d'Esther Dingley : des ossements humains retrouvés dans les Pyrénées
Huit mois après la disparition d'Esther Dingley, survenue le 22 novembre 2020 dans le massif des Pyrénées, un couple de randonneurs espagnols a découvert des restes humains dans le secteur de Benasque.
Nouveau rebondissement dans l'affaire de la disparition Esther Dingley. Jeudi 22 juillet, un couple de randonneurs espagnols a contacté les autorités après la découverte d'ossements humains dans le secteur de Benasque, côté espagnol, rapporte Le Figaro. Les enquêteurs ont aussitôt fait le rapprochement avec Esther Dingley, randonneuse britannique de 37 ans disparue le 22 novembre 2020 alors qu'elle faisait une randonnée en solitaire dans le massif des Pyrénées. La jeune femme s'était volatilisée entre le Port de la Gléré et celui de Vénasque après avoir envoyé un selfie à son compagnon. Elle n'a plus donné signe de vie depuis.
Selon plusieurs sources, "le crâne pourrait correspondre à celui d'Esther Dingley par la couleur et la longueur des cheveux", a laissé savoir la radio espagnole Huesca. Côté Français, on évite toute conclusion hâtive, d'autant que les affaires de la disparue n'ont pas été retrouvées près des restes humains. "Après un ratissage minutieux de la zone, d'autres ossements ont été découverts. Toutefois, aucun vêtement ni aucune affaire n'ont été retrouvés dans le secteur", précise le colonel de gendarmerie Xavier Wargnier. "Les ossements ont possiblement été déplacés récemment par des animaux".
La thèse de l'accident privilégiée
Des analyses ADN et morphologiques visant à vérifier si les ossements sont bien ceux d'Esther Dingley ont été lancées. En attendant, l'enquête se poursuit pour déterminer les circonstances de la disparition de la Britannique. Pour l'heure, la gendarmerie de Saint-Gaudens privilégie la piste de l'accident. Une thèse à laquelle Dan Colegate, le compagnon de la disparue, ne croit pas : "Esther portait un équipement de survie de haute qualité, elle avait tout ce dont elle avait besoin pour rester au chaud et au sec par temps bien pire que celui qu'elle avait connu", a souligné le jeune anglais. "Les sentiers dans toute la région sont bien tracés et faciles à suivre, même dans l'obscurité. La recherche a maintenant été si longue et si intense, qu'en ce qui me concerne, la probabilité d'un accident est maintenant inférieure à la probabilité d'un acte criminel".
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