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Dilemme au second tour : "Comment faire barrage à Le Pen sans passer pour des pro-Macron ?"

À la une de la presse, ce  mardi 12 avril, le début de la campagne pour le second tour de la présidentielle en France, qui verra, le 24 avril, Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affronter de nouveau, comme en 2017. Vladimir Poutine accusé de déporter de milliers d'Ukrainiens vers les confins de la Fédération de Russie. L’élection d’un nouveau Premier ministre au Pakistan. Et Britney Spears enceinte de son troisième enfant. Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook… À la une de la presse, le début de la campagne pour le second tour de la présidentielle en France, qui verra, le 24 avril, Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affronter de nouveau, comme en 2017. Face à la nécessité de rassembler pour le second tour, le président sortant et la candidate du Rassemblement national cherchent désormais à élargir leur base électorale - "au risque de troubler leurs soutiens traditionnels", prévient Le Figaro. En déplacement dans le nord de la France, sur les terres de sa rivale, Emmanuel Macron est allé "au charbon", et Libération ironise sur son "approche un peu gauche" de l’électorat populaire, qu'il tente de convaincre en se disant "prêt à discuter du rythme et des bornes" de sa réforme des retraites, qu’il pourrait soumettre à un référendum. Marine Le Pen, elle, était dans l’Yonne, un département rural qui lui a été très favorable, et où elle a proposé, de son côté, une TVA à 0 % sur 100 produits alimentaires, pour aider le pouvoir d’achat. Une posture ou plutôt une "imposture sociale", d’après L'Humanité, qui assure que la patronne du RN cherche à "berner" ses électeurs. Pas sûr que tout cela suffise à convaincre les abstentionnistes et les soutiens de Jean-Luc Mélenchon, présentés par Le Parisien/Aujourd’hui en France comme les arbitres du "second tour". Des électeurs en proie à de gros états d’âme et qui s’interrogent, dans le dessin de Coco pour Libération : "Comment faire barrage à Le Pen, sans passer pour un pro-Macron ?" Telle est la question posée dans "la saison 2nd tour" de la série "En thérapie". La stratégie de rassemblement des deux candidats est également décryptée par la presse étrangère. L'Orient Le Jour voit se dessiner un entre-deux tours "dominé par des thèmes de gauche, entre un président qui se dit au centre et sa rivale d’extrême droite qui a réussi sa dédiabolisation en trouvant plus à droite qu'elle", entendezEric Zemmour. Le journal libanais évoque "un champ de ruines politique" et une "tripolisation" de la politique française entre le RN, En Marche et la France Insoumise, liée à "l’écrasement" des partis traditionnels, provoqué par le "vote utile". De l’autre côté de l’Atlantique, on scrute de très près l’ascension de Marine Le Pen. Son éventuelle victoire est présentée par The Washington Post comme un possible "énorme coup de pouce pour Vladimir Poutine". Le quotidien américain, qui rappelle la visite de la candidate à Moscou en 2017, et le financement de son parti en 2014 par une banque russe, souligne également son "hostilité de longue date envers l'Otan", et s'inquiète, plus largement, de "l'attirance croissante des Français vers les populistes de tous bords". Un phénomène que le journal attribue, en partie, à "l'attitude distante et technocratique" d'Emmanuel Macron, dont il considère toutefois qu’il aurait "fait du bon travail", notamment dans la lutte contre le chômage. The Washington Post en arrive à la conclusion que le président sortant "doit se donner à fond dans le combat électoral, pour le bien de la France et pour le bien du centre vital de l’Europe". Emmanuel Macron, allié de l'Otan et Marine Le Pen, alliée de Vladimir Poutine, c’est aussi à voir dans le dessin de Brian Adcock pour The Independent, qui les montre se disputant le drapeau français, au risque de le déchirer. Vladimir Poutine, le président russe, est accusé par le quotidien britannique The I de déporter des milliers d'Ukrainiens vers des régions reculées de la Fédération de Russie. Le journal fait état d’un décret publié sur un site du Kremlin, prouvant, selon lui, que le gouvernement russe aurait ordonné, le mois dernier, le déplacement de près de 100 000 personnes des zones de guerre en Ukraine vers des régions telles que la Sibérie, le Caucase du Nord, l'Extrême-Orient et même le cercle polaire arctique. Parmi les destinations citées, les républiques très militarisées de Tchétchénie, d'Ingouchie et du Daghestan et l'oblast de Sakhaline, en Extrême-Orient. À la une, également, l'élection, hier, au Pakistan d’un nouveau Premier ministre, après la chute d’Imran Khan, renversé par une motion de censure - une première dans le pays. L'élection de Shehbaz Sharif par l’Assemblée nationale fait la une du quotidien Pakistan Today, qui précise que le nouveau chef du gouvernement est le frère de Nawaz Sharif, qui a été trois fois Premier ministre avant d’être destitué en 2017, pour corruption. Le quotidien rapporte que Shehbaz Sharif a immédiatement annoncé une hausse du salaire minimum et des retraites - un geste pour lutter contre la flambée des prix des matières premières mais aussi désamorcer le mécontentement provoqué par son élection. Elle est perçue par le journal comme une nouvelle manifestation du pouvoir dont disposeraient une poignée de familles pakistanaise "pour manœuvrer et manipuler un système démocratique (en réalité) fictif". Cette analyse est partagée par The Financial Times, qui voit dans cette élection le "retour du vieux Pakistan" et des "vieilles dynasties politiques", les Sharif et les Bhutto, rivales acharnées dans le passé, mais qui ont finalement uni leurs forces contrel’ancienne superstar du cricket Imran Khan, depuis son élection en 2018. On ne se quitte pas là-dessus. On a évoqué, dans la revue de presse, les soucis divers et variés de la chanteuse Britney Spears, ses déboires avec son père et sa bataille judiciaire, qui avait finalement abouti, en novembre dernier, à la levée de la tutelle qu’il lui avait imposée pendent 13 ans. Eh bien sachez que Britney, qui a enfin pu reprendre le contrôle de sa vie, est enceinte de son troisième enfant. L'heureux papa est son coach sportif, Sam Asghari, et la star a tenu à annoncer elle-même la bonne nouvelle sur les réseaux sociaux. "J'ai perdu tellement de poids pour faire mon voyage à Maui pour finalement le reprendre. Je me suis dit 'Bon sang. Qu'est-il arrivé à mon estomac ???' Mon mari m’a dit: "Mais non, tu es enceinte de nourriture, petite idiote !!!". Comme c’est mignon. Lu sur le site de Harper's Bazaar. Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse (du lundi au vendredi, à 7h20 et 9h20 heure de Paris). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.

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