"Désolée si je l'ai enterré..." : Valérie Pécresse confuse après une boulette remarquée
Mercredi 6 juillet 2022, Valérie Pécresse a participé à une séance du conseil régional d'Île-de-France. Elle a évoqué le départ de Didier Lallement avant de se rétracter.
Le conseil régional d'Île-de-France s'est réuni le mercredi 6 juillet. Au cours de cette réunion, la présidente de la région, Valérie Pécresse s'est exprimée et a commis une petite bourde. En effet, elle a évoqué le départ du préfet de police de Paris, Didier Lallement, avant de finalement se rétracter.
Au cours de son allocution, l'ancienne candidate LR à la présidentielle a déclaré : "S'agissant des questions de sécurité, il faudra attendre la nomination du nouveau préfet de police". Elle a rapidement été interrompue avant de poursuivre : "Non, on n'a pas un départ du préfet de police annoncé cet été ?". Cette indiscrétion a rapidement provoqué les rires dans l'assemblée et notamment celui de l'homme qui se trouvait à ses côtés, le préfet de région, Marc Guillaume. Face à la réaction générale, Valérie Pécresse, très confuse a finalement déclaré : "Je ne suis pas dans le secret des dieux". Elle a ensuite conclu son allocution en s'excusant : "Désolée pour le préfet Lallement si je l'ai enterré trop vite".
Didier Lallement souhaiterait retourner à la Cour des comptes
Si Valérie Pécresse a commis une bourde en évoquant le départ de Didier Lallement, cette annonce n'est pas vraiment surprenante. En effet, l'homme de 65 ans a récemment été critiqué pour sa gestion de l'ordre public lors des incidents autour du Stade de France pendant la finale de la Ligue des champions. Avant ce fiasco, de nombreuses sources policières avaient déjà évoqué son désir de quitter ses fonctions.
Didier Lallement souhaiterait retourner à la Cour des comptes, son administration d'origine, avant de finalement partir à la retraire. En attendant, son attitude est régulièrement pointée du doigt. Atteint du Covid-19, il n'a pas souhaité s'exprimer par visioconférence ni être représenté lors du Conseil de Paris, comme l'avait souhaité Anne Hidalgo. La maire de Paris a ainsi jugé "incompréhensible" et "particulièrement inélégant" son comportement.