Delphine Jubillar : cette facture de près de 10 000 euros qui entache fortement l'enquête
De nouvelles révélations concernant la disparition de Delphine Jubillar ont été faites par la Dépêche ce lundi 14 mars. C'est une facture pour des analyses de son téléphone qui dérange.
Un nouvel élément. Delphine Jubillarest introuvable depuis le 16 décembre 2020. L'infirmière de 33 ans a disparu à Cagnac-les-Mines dans le Tarn et n'a donné aucun signe de vie depuis. L'enquête se poursuit et son époux, Cédric Jubillar, a été mis en examen pour "homicide volontaire sur conjoint". Il est incarcéré à la prison de Toulouse-Seysses depuis le 18 juin dernier et ne cesse de clamer son innocence. De nouvelles informations ont été dévoilées par la Dépêche ce lundi 14 mars et celles-ci concernant son téléphone. Le Huawei P30 Pro fait beaucoup parler depuis le début de l'enquête puisqu'il s'est activé au moins à six reprises durant la nuit de la disparition de l'infirmière. Introuvable, il n'a donc pas pu livrer ses secrets mais les experts ont pu avoir accès au compte Google de la jeune femme et, comme l'a rappelé le média, l'utilisation de celui-ci est suspecte. "Il a été activé entre 0h07 et 6h52", peut-on d'abord lire avant que des précisions soient apportées : "Activation de l'application WhatsApp (0h09), caméra WhatsApp activée (1h33), multiples déclenchements de l'interface de l'appareil (0h07, 1h03, 6h52)". S'agit-il d'une manipulation humaine ou de simples notifications internes ? Afin de déterminer la cause de ces activations, l'enquête a été confiée à un laboratoire spécialisé basé à Nancy.
Une facture qui dérange. Les horaires d'activation du téléphone de Delphine Jubillar posent problème et notamment celui de 6h52. La raison ? A cette heure précisée, Cédric Jubillar, qui est le principal suspect, était en présence des gendarmes à son domicile. Ainsi, les experts ont souhaité découvrir si le téléphone a été verrouillé ou s'il s'agit de simples notifications. Pour cela, la Dépêche révèle qu'il ont fait "l'acquisition du même modèle, ont acheté une carte SIM et créé un compte Google". Le but ? "Réaliser une mise en situation pour comprendre d'où peuvent venir ces déclenchements successifs et s'ils impliquent un déverrouillage du téléphone", peut-on ensuite lire. Alors qu'ils ne disposaient que de quinze jours pour réaliser ces analyses, estimant qu'ils avaient besoin de plus de temps, la conclusion des experts a été radicale. "Le temps accordé ne nous permet pas de réaliser ces essais", ont-ils affirmé avant d'évoquer une facture d'un montant de 9 500 euros. Par la suite, ce sont les avocats de Cédric Jubillar qui ont rapidement pris la parole. "À ce jour, nous ne savons toujours pas si le comportement du téléphone de Delphine Jubillar est lié à une action humaine ou s'il est le résultat d'un processus interne, propre à son appareil", ont déploré Alexandre Martin, Emmanuelle Franck et Jean-Baptiste Alary.
Delphine Jubillar : pourquoi son téléphone fait-il autant parler ?
Depuis le début de l'enquête, le téléphone de Delphine Jubillar est un élément central. En effet, celui-ci a été activé le 13 janvier 2021 et un message vide avait été posté par le compte Facebook de la jeune femme, avant d'être rapidement supprimé. Quelques semaines plus tard, dans la nuit de mardi 9 à mercredi 10 février 2021, aux alentours de 21 heures, la jeune femme s'était à nouveau connectée sur le réseau social. Des internautes n'avaient pas hésité à lui envoyer un message. De leurs côtés, les avocats de Cédric Jubillar avaient assuré qu'il s'agissait d'une simple manipulation des enquêteurs. Cet élément ne semble pas encore avoir livré tous ses secrets. Permettra-t-il d'obtenir des réponses ?
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