Delphine Jubillar : cette conséquence malsaine de sa disparition
Depuis plusieurs mois, Delphine Jubillar demeure introuvable. Une disparition pour laquelle un grand nombre de personnes se passionnent, si bien qu'elle a également donné une manie plutôt malsaine à certains.
C'est une conséquence de la disparition de sa femme dont Cédric Jubillar se serait bien passé. En décembre dernier, Delphine Jubillar disparaissait après une sortie nocturne pour aller promener ses chiens dans la commune de Cagnac-les-Mines. Toujours introuvable malgré de nombreuses recherches tandis qu'une nouvelle battue va être organisée, aucune trace de la cette infirmière de 33 ans n'a été retrouvée, faisant ainsi naître de nombreuses spéculations sur cette disparition qui passionne de nombreuses personnes. Si bien que certains ont même développé une manie plutôt malsaine : venir voir la maison où résidait Delphine Jubillar avec son mari Cédric et leurs deux enfants.
Une attraction touristique peu commune à Cagnac-les-Mines, ville d'habitude très tranquille. "On ne faisait rien de particulier et on s'est dit qu'on pourrait aller voir à quoi ressemble la maison", a ainsi confié un couple originaire de Cahors à La Dépêche, qui a fait le déplacement jusque dans cette petite commune pour se rendre rue Yves-Montand, où ils sont passés discrètement, ont pris quelques photos avant de continuer leur route. "Avec tout ce que l'on entend, on voulait se faire notre propre idée. C'est vrai que c'est de la curiosité mal placée mais tout le monde en parle...", se défendent-ils auprès du quotidien.
Un "tourisme macabre" ?
Une curiosité mal placée, qui n'est toutefois rien à côté de cette promenade devenue presque quotidienne pour certains, qui se prennent notamment pour des enquêteurs persuadés de pouvoir faire la lumière sur cette disparition. "Oui, c'est malsain mais c'est plus fort que nous. Depuis le début, tout le monde y va de sa propre théorie. Alors on vient, on passe dans le quartier, on traîne un peu dans le village et parfois on se lance dans des recherches", précisent deux jeunes Toulousains à La Dépêche. Un "tourisme macabre" pas forcément relevé par la plupart des riverains, ni par le maire de la commune, mais que les voisins de Delphine Jubillar ont constaté à de nombreuses reprises. "On voit les voitures ralentir devant la maison de Delphine et Cédric Jubillar, les gens regardent par la vitre, puis ils font demi-tour et repassent devant", a ainsi précisé une voisine, qui dénonce cette "curiosité" au détriment des enfants de la jeune maman.
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités