Delphine Jubillar : cet alibi qui n'a pas été vérifié
Interrogé par le site Actu Toulouse, ce vendredi 23 juillet, l'avocat de Cédric Jubillar a évoqué un alibi qui n'aurait pas été confirmé par les autorités.
Maître Jean-Baptiste Alary étudie toutes les hypothèses, alors que Cédric Jubillar est derrière les barreaux, accusé du meurtre de Delphine Jubillar. Dans une interview accordée au quotidien régional Actu Toulouse ce vendredi 23 juillet, il n'exclut donc pas l'hypothèse selon laquelle une autre personne que l'artisan pourrait être responsable de la disparition de l'infirmière. À savoir, la compagne de son amant, avec qui elle avait des projets d'avenir avant de se volatiliser.
Et si tout est possible pour l'avocat de Cédric Jubillar, c'est surtout car les autorités n'ont pas vérifié l'alibi de la principale concernée. "L'alibi de l'un, c'est son épouse. Et l'alibi de l'autre, c'est son époux. Et on s'arrête là, c'est incroyable", a déploré Maître Jean-Baptiste Alary au sujet du couple. "La seule piste monomaniaque dans l'esprit des enquêteurs, c'est Cédric Jubillar", a-t-il poursuivi, estimant que son client est un coupable idéal pour les autorités.
Delphine Jubillar, en bons termes avec la compagne de son amant ?
Si certaines allégations ont fait part d'une bonne entente entre Delphine Jubillar et la compagne de son amant, qui aurait accepté de tourner la page et delaisser, progressivement, sa place à la jeune femme de 33 ans, Maître Jean-Baptiste Alary dresse un autre portrait de cette relation. "Je ne dis pas qu'elle ait fait quoi que ce soit, mais pourquoi ne pas vérifier ?", a ainsi ajouté l'avocat. "Elles auraient signé un pacte entre elles, que Delphine s'est empressée de violer. Et si, en plus de sentir trahie, la pauvre épouse de l'amant se sentait humiliée ?" Pourtant, les incohérences dans le récit de la nuit des faits de Cédric Jubillar résonnent plus fort du côté des autorités.
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