"Je n'ai pas un langage soutenu" : comment Cédric Jubillar justifie ses violences verbales contre Delphine
Interrogé le 15 octobre dernier par des juges d'instruction, Cédric Jubillar est revenu sur son couple, notamment au sujet des insultes qu'il aurait proférées à Delphine Jubillar, son épouse, disparue depuis bientôt un an.
Il le clame haut et fort : il est innocent. Mis en examen pour "meurtre sur conjoint", Cédric Jubillar a subi un interrogatoire le 15 octobre dernier. Les juges d'instruction ont tenu à revenir sur son couple,avec Delphine Jubillar, disparue depuis le 16 décembre 2020 et dont le corps n'a toujours pas été retrouvé. Pendant plus de quatre heures, l'homme a évoqué son couple, confronté à différents témoignages de proches, lus par les juges d'instruction. Plusieurs témoins auraient en effet constaté que le père de famille était très violent verbalement avec son épouse.
Cédric Jubillar s'est alors justifié, comme le dévoile un article du Parisien : selon lui, il y a eu un quiproquo entre les témoins et lui. "'Je ne sais pas, peut être que l'humour que moi je possède n'est pas le leur du coup ils le prennent pour du rabaissement', propose-t-il. 'Je n'ai jamais réussi à m'entendre avec ces gens-là, j'ai toujours été en conflit avec ces personnes'", confie-t-il. Mais les juges d'instruction veulent aller plus loin et le relancent au sujet des différentes insultes qu'il aurait prononcées en direction de sa femme.
Cédric Jubillar : "Moi j'ai des termes plus désagréables et plus méchants"
Selon l'homme incarcéré, ce n'est pas vraiment sa faute : "Quand moi je dis les choses, je ne tourne pas autour du pot (...) Je n'ai pas un langage soutenu comme certains gens ou comme vous, très haut placées, qui ont des termes polis. Moi j'ai des termes plus désagréables et plus méchants", soutient Cédric Jubillar. Selon l'article du Parisien, Delphine Jubillar n'aurait pas été la seule à recevoir des violences. Son fils, Louis, âgé de 7 ans, aurait lui subi des coups : "Ce n'est pourtant pas un enfant maltraité. Il n'est jamais arrivé à l'école avec des bleus, ni avec des coquards ou quoi que ce soit (...) C'est sûr que oui, je gueule, c'est un moyen de faire peur, j'essayais de faire peur à mon enfant. Pour éviter qu'il ne refasse la même bêtise".
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