Déflagration au crématorium : le téléphone du défunt était resté dans le cercueil
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Déflagration au crématorium : le téléphone du défunt était resté dans le cercueil Une partie du crématorium de Vendin-lès-Béthune, dans le Pas-de-Calais, a explosé fin juillet
Une partie du crématorium de Vendin-lès-Béthune, dans le Pas-de-Calais, a explosé fin juillet à cause du téléphone d'un défunt qui était resté dans le cercueil.
90 000 euros. C'est le montant des frais engendrés par les travaux de réparation de l'un des deux fours du crématorium de Vendin-lès-Béthune, dans le Pas-de-Calais. Ce four qui permet de réduire en cendres les corps des défunts a littéralement explosé fin juillet, rapporte Le Courrier Picard.
La déflagration a eu lieu alors qu'une cérémonie se déroulait à proximité, précise le quotidien régional. Mais que s'est-il passé ? Les enquêteurs ont pensé dans un premier temps qu'il s'agissait de l'implant cardiaque du défunt. Mais cet incident est en réalité lié à l'oubli d'un objet particulièrement inflammable à l'intérieur d'un cercueil : téléphone portable. Et c'est plus précisément le lithium, le métal alcalin présent à l'intérieur de la batterie du smartphone, qui est à l'origine de l'explosion.
La batterie au lithium a explosé
Le four crématoire est monté à 1100°C. Chauffée à cette température, la batterie au lithium a explosé, provoquant un incendie. Les flammes ont détruit le four mais n'ont pas endommagé le reste du bâtiment et n'ont fait aucun blessé. Pour Frédéric Icvain, directeur du crématorium, "il en va de la responsabilité des pompes funèbres de s'assurer qu'il n'y a que le défunt dans le cercueil". Il a indiqué à La Voix du Nord que d'autres objets avaient récemment été retirés des cercueils tels que des bières, une Bible, une radio ou encore des ciseaux.
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