Crise agricole : la Coordination rurale mène une action autour de l'Arc de Triomphe à Paris
Habituée des actions percutantes, la Coordination rurale mène une action, vendredi matin à Paris, autour de l'Arc de Triomphe, "pour sauver" l'agriculture française, avant le dernier week-end du Salon de l'agriculture. Des voitures de police stationnaient au pied du monument et la circulation en haut de la célèbre avenue était toujours bloquée à 7 h 00.
Des tracteurs stationnés sur le rond-point de l'Arc de Triomphe sur l'avenue des Champs-Élysées lors d'une manifestation du syndicat Coordination rurale à Paris, le 1er mars 2024.
Fer de lance de la colère paysanne, la Coordination rurale mène une action, vendredi 1er mars, autour de l'Arc de Triomphe, bloquant le haut des Champs-Élysées avec des bottes de paille et des tracteurs.
Axel Masson, éleveur dans le Loir-et-Cher, a expliqué à l'AFP qu'ils étaient une centaine rassemblés dès 4 h 00 vendredi matin "dans le calme et dans le respect".
Peu après 7 h 00, des voitures de police étaient disposées au pied de l'Arc de Triomphe, la circulation sur le haut de la célèbre avenue étant toujours bloquée.
Il reste une cinquantaine de syndicalistes, entourés par la police. Une petite dizaine de tracteurs de la Coordination rurale, avec un drapeau français, étaient rangés à l'angle de l'avenue Marceau, selon le journaliste de l'AFP.
Le syndicat avait annoncé sur X être mobilisé "pour sauver notre agriculture française", avant le dernier week-end du Salon de l'agriculture. "La Coordination rurale prend symboliquement et pacifiquement l'Étoile", écrit le syndicat sur le réseau social.
Le syndicat demande "des actes rapidement pour sauver nos 45 % d'exploitations en détresse financière".
"On est montés ce matin pour déposer une gerbe à l'Arc de Triomphe pour rendre hommage à tous les agriculteurs qui se suicident", a précisé Axel Masson.
"On n'est toujours pas entendus par l'État. À 6 h on devait s'en aller dans le calme. On devait ramasser et laisser l'endroit propre", mais la police les a empêché de partir, selon lui.
Avec AFP