Covid-19 : cette rumeur inquiétante sur les masques qui prend de l'ampleur
Depuis quelques jours, une nouvelle intox fait fureur sur les réseaux sociaux : des internautes affirment avoir observé des organismes vivants, possiblement des vers, dans leurs masques.
C'est la nouvelle rumeur qui s'est répandue comme une traînée de poudre sur la Toile. Certains internautes affirment qu'il y aurait des organismes vivants, des vers ou des parasites, sur la surface intérieure du masque. La cause de toute cette effervescence ? La diffusion d'une vidéo, consultée plus de 500 000 fois depuis le 11 avril, dans laquelle un homme tente de démontrer la présence de corps étrangers dans le masque, à travers une expérience. "Vous mettez de l'eau à bouillir dans un bol et vous attendez que la vapeur monte jusqu'au masque et les morgellons vont sortir", déclare-t-il. Les quoi ? Les morgellons seraient des parasites qui se glissent sous la peau et qui donnent des démangeaisons, selon certains internautes. Bien que cette supposée maladie ne soit pas reconnue par la communauté scientifique, elle est le cheval de bataille de nombreuses théories complotistes. L'expérience de la vidéo se poursuit. L'homme se munit d'un flash et d'une loupe : "On a l'impression que ce sont des petits poils, des sourcils. Ça bouge. Si vous avez une loupe, regardez bien, c'est vivant, ça bouge", lance-t-il en filmant de micro fils qui ondulent sur la surface du masque. Vers ? Microbes ? Morgellons ? Rien de tout ça. Il s'agit simplement de fibres, si minuscules qu'elles sont quasi-invisibles à l'œil nu, qui volent habituellement dans l'air, comme la poussière. Comment expliquer leur mouvement dans la vidéo ? Aussi légère qu'un grain de poussière, la micro fibre réagit au changement de température provoqué par la chaleur de l'eau, qui la fait naturellement bouger.
Covid-19 : quand les cotons tige font l'objet d'une rumeur démente
Les masques ne sont pas les seuls accessoires de lacrise sanitaire à se retrouver soupçonnés de contamination. Une vidéo postée sur Facebook le 6 janvier est devenue virale après que ses auteurs, des internautes américains, cherchent à démontrer que les écouvillons utilisés pour les tests contre le Covid-19 seraient faits à partir de fibres vivantes. Une intox, encore une fois.
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