Covid-19 : cette phrase lâchée par Jean Castex qui sonne comme un coup de massue
Jean Castex s'est rendu à l'Assemblée nationale ce mardi 16 mars pour répondre aux questions du gouvernement. Durant son discours, une phrase n'est pas passée inaperçue.
Une épidémie qui n'en finit plus. Depuis maintenant un an, les français vivent avec de nombreuses restrictions à cause de l'omniprésence du Covid-19. L'épidémie semble loin d'être terminée et de nombreuses questions se posent. Ainsi, Jean Castex s'est rendu à l'Assemblée nationale ce mardi 16 mars, afin d'apporter plus de précisions. Lors de son discours, il y a une phrase qui n'est pas passée inaperçue : "Nous sommes dans ce qui ressemble à une forme de troisième vague", a-t-il d'abord expliqué avant d'ajouter : "Celle-ci est caractérisée par des variants nombreux dont le variant britannique qui prend une place de plus en plus importante". Si celle-ci paraît anodine au premier abord, elle est toutefois très importante puisque, depuis plusieurs jours, les hôpitaux sont submergés par l'arrivée de nouveaux patients en réanimation, notamment en Ile-de-France. Ainsi, beaucoup d'entre eux sont quotidiennement transférés dans des hôpitaux de l'Ouest, comme Bordeaux ou Nantes. De plus, le nombre de contaminations semble repartir à la hausse. Des chiffres affolants qui montrent que la situation devient de plus en plus ingérable.
Lors de son discours, Jean Castex a rappelé que l'épidémie de Covid-19 est présente en France depuis maintenant un an. Il a ainsi eu une pensée pour les personnes qui n'ont pas survécu à celle-ci : "Je m'associe à l'hommage que vous avez bien voulu rendre aux victimes, aux personnes décédées de la Covid-19 depuis un an", dit-il d'abord avant d'ajouter : "Un nombre très élevé même si le taux de mortalité de la France ne fait pas partie des plus élevés, surtout lors de la seconde vague de l'épidémie". Il n'hésite pas également à mentionner : "Celles et ceux qui ont été touché(e)s par le virus et qui ont développé une forme dite longue de la maladie" mais aussi les "dégâts causés par l'épidémie au corps social et qui laissent des séquelles d'autant plus lourdes que l'épidémie joue les prolongations". Alors que leCovid-19est omniprésent dans le quotidien des français, lors d'une interview accordée à Samuel Etienne ce dimanche 14 mars, le premier Ministre a précisé que la fermeture des établissements est un "crève-coeur" pour lui. En effet, il a indiqué : "Fermer pour moi des restaurants, des bars, c'est très douloureux. C'est un art de vivre à la française, pas seulement un secteur économique mais on sait que c'est l'un des lieux où l'on se contamine le plus". Il a ajouté qu'il espère toutefois que "les français pourront partir en vacances cet été".
Un nouveau confinement pour l'Ile-de-France ?
Depuis plusieurs semaines, les chiffres semblent repartir à la hausse et la question du confinement régional est au cœur de l'actualité. "Je ne l'ai jamais caché, je l'ai toujours dit. S'il est nécessaire, nous y procéderons", a rappelé Jean Castexlors de son entrevue avec Samuel Etienne. Et concernant la situation en Ile-de-France ? "Je prends les mesures qui s'imposent compte tenu des situations locales et territoriales. Il y a en Île-de-France des départements qui ont dépassé le seuil d'alerte maximale, comme en Seine-Saint-Denis". Ainsi, si un confinement s'impose, c'est donc "la globalité de l'Ile-de-France qui sera confinée", a-t-il conclu.
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