news-details
Arts et People

Coup de foudre à la prison de la Santé : une avocate et un détenu surpris en train de faire l'amour

Ce lundi 4 janvier à Paris, l'année a commencé de façon plutôt surprenante pour un surveillant de la prison de la Santé. Il est tombé en plein sur une avocate en train de coucher avec son client. Oups. Les faits se sont déroulés à la prison de la Santé, à Paris, ce lundi 4 janvier 2021. Cependant étant donné le lieu en question, c'est à une histoire tragique qu'on pourrait s'attendre. Pourtant c'est simplement un événement saugrenu qui a pris place et qui a impliqué un surveillant au mauvais endroit au mauvais moment, une avocate et son client. C'est arrivé alors qu'un surveillant marchait dans les couloirs et a vu, selon ses propos au Parisien, des ombres bouger de façon agitée dans un parloir. "Il s'agit d'un box fermé de deux mètres sur deux avec simplement une table et deux chaises" a expliqué un de ses collègues à nos confrères. Dans les parloirs, pas de vidéo surveillance et une vitre qui permet de vérifier que tout se passe bien entre le détenu et son avocat. Intrigué par l'agitation qui semble régner dans la salle, le surveillant est entré et a surpris l'avocate en train de coucher avec son client. De quoi justifier un rapport d'incident et faire un signalement au parquet et au barreau de Paris afin de prendre les mesures nécessaires après cette affaire embarrassante. En effet un détenu peut avoir "une relation sexuelle avec un de ses proches mais c'est dans un cadre très réglementé" a expliqué une source pénitentiaire au Parisien. Ces derniers rapportent d'ailleurs que selon leurs informations, avocate et détenu sont en fait concubins. Mais hors d'une unité de vie familiale, aucune relation sexuelle n'est autorisée, notamment pour des raisons de sécurité comme l'a expliqué la source du Parisien. L'avocate et le prisonnier seraient ensemble "Contrairement au parloir avec un détenu et un proche, il n'y a pas de fouille approfondie à la sortie de l'entretien avec un avocat, juste une palpation pour le prisonnier. Cela peut favoriser l'introduction de certaines choses comme un téléphone, de la drogue, voire une arme". Sans parler des risques de transmission du Covid-19, particulièrement élevés en prison. Suite à cette faute, l'avocate risque une sanction qui peut aller d'un blâme à la radiation. Le détenu quant à lui pourrait être placé en quartier disciplinaire pendant quelques jours, "une vingtaine, peut-être moins" a précisé un surveillant de la prison, justifiant cela par le fait qu'il s'agit "tout de même de deux personnes consentantes". Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

You can share this post!