Corrèze : un homme en garde à vue après la disparition d'une jeune femme
Un homme a été placé en garde à vue mardi dans le cadre d'une enquête pour enlèvement et séquestration. La jeune femme recherchée n'a plus donné signe de vie depuis une soirée en discothèque le 22 octobre.
Un homme a été placé en garde à vue mardi 25 octobre, trois jours après la disparition d'une femme de 20 ans près d'une discothèque de Brive-la-Gaillarde (Corrèze). Il est entendu dans le cadre d'une enquête pour enlèvement et séquestration, a indiqué le même jour la procureure de la République.
Justine Vayrac, étudiante originaire du Lot, n'a plus été vue depuis dimanche matin, vers 4 heures du matin, près de la boîte de nuit "La Charrette" où elle passait la soirée, a expliqué la procureure Emilie Abrantes dans un communiqué. D'après des témoins, la jeune femme, qui réside à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Brive, "aurait été aperçue pour la dernière fois en compagnie d'un jeune homme", près de la discothèque, "alors qu'elle était sortie pour s'aérer quelques temps", poursuit la magistrate.
Les recherches n'ont rien donné pour l'instant
Cet homme, qui "serait une connaissance amicale rencontrée quelques fois au sein de la boîte de nuit", a été placé mardi matin en garde à vue "afin de vérifier les éléments de chronologie et de recouper les différents éléments recueillis à ce stade". D'après la procureure, le véhicule de la jeune femme a été retrouvé près de la discothèque, "ouvert et contenant des effets personnels".
Des recherches ont été effectuées lundi soir par des équipes cynophiles, sans succès. D'après l'avis diffusé par la police, la jeune femme a des cheveux châtains mi-longs et lisses, des yeux clairs et mesure 1,65 m. Au moment de sa disparition, elle portait une robe rose pastel et des baskets blanches de marque Converse.
"Ce n'est pas normal qu'elle n'ait pas donné de nouvelles depuis dimanche et c'est impensable qu'elle ait disparu volontairement", a indiqué la mère de Justine Vayrac à un correspondant de l'AFP. "Ma fille ne me laisserait jamais sans nouvelles. On est fusionnelles, elle habite à 50 mètres de chez moi, on se voit et on s'appelle tout le temps. Elle vient même m'embrasser le soir, avant que je parte pour mon travail de nuit." Le soir de sa disparition, sa fille "a bu un coup, ne se sentait pas bien et a demandé à sortir" de la boîte de nuit. "Son nouveau petit copain l'attendait", a-t-elle ajouté.