Confinement : cette fête scandaleuse qui pourrait porter préjudice à tous les Français
Tandis qu'un déconfinement progressif a été annoncé pour le 3 mai prochain, de nombreuses personnes ont assisté dimanche 25 avril à une fête improvisée dans le parc des Buttes-Chaumont à Paris. Et cela pourrait coûter cher aux Français.
Déconfinement avant l'heure à Paris ? Dimanche 25 avril, de nombreux Parisiens étaient de sortie pour profiter du soleil dans les nombreux parcs de la ville. Et tandis qu'un déconfinement progressif a été annoncé pour le 3 mai prochain sur tout le territoire, permettant notamment les déplacements entre les régions mais pas encore la réouverture des terrasses et des lieux culturels, certains sont peut-être allés un peu trop loin. En effet, LCI rapporte qu'une fête improvisée s'est tenue dans le parc des Buttes-Chaumont, avec de nombreuses personnes, sans masque, et très rapprochées les unes des autres. De quoi éveiller la colère de Gabriel Attal.
"Il faudra trouver les organisateurs. À chaque fois qu'il y a un événement comme celui-ci, il y a une enquête, on recherche les organisateurs et on les poursuit", a sommé le porte-parole du gouvernement, qui a précisé que plusieurs personnes avaient en France déjà été accusées de "mise en danger de la vie d'autrui" pour des rassemblements similaires en pleine pandémie de Covid-19. "C'est important que les règles soient appliquées", a-t-il rappelé, tandis que le déconfinement n'est pas encore amorcé et que la France enregistre plus de 20.000 nouveaux cas de coronavirus chaque jour.
Gabriel Attal comprend la colère de ceux "qui font des efforts depuis des mois"
Si plusieurs personnes ont décidé ce jour-là de se joindre à la fête, faisant fi des gestes barrière et des règles sanitaires, il se trouve que beaucoup de Français se sont insurgé contre un tel rassemblement, qui menace les espoirs de déconfinement. Une colère devant ces images que comprend Gabriel Attal, notamment celle des personnes "qui font des efforts depuis des mois, tous les jours, qui respectent les règles". Une attitude déroutante de la part de certains qui pourrait notamment comme l'a rappelé le porte-parole du gouvernement gâcher les efforts déjà fournis depuis de longs mois, alors que la situation sanitaire en France "commence à s'améliorer" mais reste toutefois fragile, tandis que 6000 personnes se trouvaient toujours en réanimation ce week-end, soit un chiffre supérieur à celui de la deuxième vague à l'automne dernier.
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