Cédric Jubillar : son courrier intrigant sur les derniers rebondissements de l'affaire
Dans deux lettres envoyées à sa compagne Séverine fin janvier, Cédric Jubillar revient sur les déclarations de son ancien codétenu qui affirmait avoir recueilli ses confidences sur l'endroit où se trouvait le corps de Delphine.
Qui dit la vérité ? Fin septembre, un certain Marco, alors voisin de cellule de Cédric Jubillar à la maison d'arrêt de Seysses, déclarait à l'administration pénitentiaire avoir reçu des informations de la part du mari de Delphine concernant l'endroit où se trouvait le corps de cette dernière. D'après l'informateur, Cédric Jubillar aurait confié avoir caché le corps de sa femme dans "une ferme qui a brûlé", non loin du domicile du couple. Depuis ces déclarations, plusieurs fouilles ont été organisées dans le périmètre dudit lieu, sans résultats pour le moment. De son côté, Cédric Jubillar a qualifié de "conneries" le témoignage de son ancien codétenu, dans deux lettres adressées à sa compagne, Séverine. "Marco fait partie des personnes qui m'ont b..., à tous les deux, avec de faux témoignages voilà pourquoi tu as été en garde à vue. On ne peut avoir confiance en personne (...) Il te faut porter plainte contre lui pour dénonciation calomnieuse (...) Je lui avais donné ton numéro de téléphone, c'était pour une fois dehors que l'on aille boire un verre mais au final il s'en est servi pour autre chose", a déclaré Cédric Jubillar dans la missive envoyée début janvier.
Cédric Jubillar présente ses excuses à sa compagne Séverine
Le peintre plaquiste s'est également excusé auprès de sa compagne - qui a depuis pris ses distances avec lui - à propos de la garde à vue dont elle a fait l'objet le 15 décembre dernier pour "complicité de recel de cadavre". "J'ai raconté n'importe quoi à n'importe qui, Maintenant plus de blablatage avec personne, je te le promets...", a écrit Cédric Jubillar avant d'ajouter : "J'ai bien compris que je me suis fait b... en beauté, si tu veux bien accepter mes excuses... Je suis désolé d'avoir été naïf et de t'avoir fait du mal et surtout de m'être fait avoir de la sorte." Des propos à prendre avec des pincettes puisque Cédric Jubillar n'ignore pas que le contenu de ses courriers est savamment étudié par les juges.
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