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Cédric Jubillar : la date la plus importante de son calendrier judiciaire fixée au 15 octobre

Soupçonné du meurtre de son épouse Delphine Jubillar, Cédric Jubillar, 34 ans, est incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses depuis le 18 juin dernier. Il sera entendu le 15 octobre prochain par les juges d'instruction. Cédric Jubillar parviendra-t-il à se faire entendre ? Incarcéré depuis le 18 juin dernier à la maison d'arrêt de Seysses, le mari de Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, plaide inlassablement son innocence depuis près de trois mois. Et si de nombreux éléments à charge pèsent contre lui, le mari de l'infirmière devrait bientôt avoir une chance de s'expliquer. Selon une information du Parisien, Cédric Jubillar sera entendu le 15 octobre prochain par les juges d'instruction. Une audience de la plus haute importance, puisque le plaquiste de 34 ans pourra y aborder le fond du dossier selon sa perspective, et tenter de dissiper les soupçons pesant sur lui depuis maintenant près de trois mois. Mais en attendant de pouvoir s'expliquer, Cédric Jubillar mène une toute autre bataille. Placé à l'isolement depuis plusieurs semaines, l'époux de Delphine Jubillar a déjà déposé deux demandes de remise en liberté, respectivement rejetées les 8 juillet et 2 septembre derniers. Ses avocats ne perdent néanmoins pas espoir, et ont récemment fait appel de la seconde décision de la chambre de l'instruction. Cette dernière devrait donner son verdict le 21 septembre prochain. "Depuis notre premier appel examiné début juillet, il n'y a pas eu d'élément nouveau dans le dossier, sauf un : le temps qui passe, alors que rien ne se passe et que notre client crie toujours son innocence", dénonce Me Jean-Baptiste Alary dans les colonnes du Parisien. Onze indices graves et concordants contre Cédric Jubillar Pour l'heure, onze indices graves et concordants accablent Cédric Jubillar. Des indices que sa défense jugent toujours insuffisants, comme l'a précisé Me Emmanuel Franck à nos confrères : "Six d'entre eux sont des éléments contextuels comme le fait qu'il avait tenté de géolocaliser son épouse ou de surveiller ses comptes bancaires. Le septième, c'est sur son comportement : il aurait prévenu trop rapidement la gendarmerie après avoir constaté la disparition de son épouse. Les quatre derniers sont des indices factuels au sujet desquels l'arrêt rendu le 8 juillet par la chambre de l'instruction prend beaucoup de précaution. C'est affolant de voir qu'avec aussi peu de choses, c'est tout de même suffisant pour placer un homme en détention", s'est indignée la magistrate. Le 2 septembre dernier, le juge de la liberté et de la détention avait justifié le rejet de la seconde demande de remise en liberté de Jubillar en quatre points : la nécessité de "protéger" l'accusé, celle de préserver "les preuves et les indices" en l'absence de corps, le risque de trouble à l'ordre de public que pourrait provoquer la libération de Cédric Jubillar et la tenue prochaine d'un nouvel interrogatoire de Louis, le fils du prévenu et de Delphine Jubillar. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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