Cédric Jubillar : ce texto sexuel vulgaire qu'il a envoyé à une amie de sa femme la nuit de sa disparition
Principal suspect incarcéré pour "homicide volontaire", le comportement de Cédric Jubillar le soir de la disparition de son épouse Delphine pose question aux enquêteurs. Une amie de l'infirmière a même rapporté un message que celui-ci lui a envoyé et qu'elle n'a pas oublié.
Elle est l'une des dernières personnes à avoir vu Delphine Jubillar. Le 15 décembre dernier, quelques heures avant que l'infirmière de 33 ans ne disparaisse subitement, Anne, une habitante de Cagnac-les-Mines, s'arrête chez elle pour prendre un café. Tandis que leurs enfants fréquentent la même école, les deux femmes nouent une belle amitié, et très vite, deviennent de "véritables amie" mais aussi, des "confidentes" l'une pour l'autre. Si bien que la nuit suivant la disparition de Delphine Jubillar, Anne a envoyé un message à son mari Cédric, qui a poursuivi la conversation dans un échange surréaliste qui pose question aux enquêteurs, notamment à cause de son contenu aux vues des circonstances.
"Je lui ai envoyé un message très basique : 'Est-ce que vous vous êtes disputés hier soir ?' Il me répond que non, que la soirée était cool... Ensuite, il me donne des détails sexuels d'une grande vulgarité qui ne concernent que lui et Delphine. En décalage total avec la situation", s'est souvenue Anne à propos de cet échange dans les colonnes du Parisien. C'est notamment à elle que Cédric Jubillar confiera avoir "grillé" sa femme sur les réseaux sociaux, après qu'elle ait "envoyé une photo d'elle à un mec". Ce dernier n'est autre que son "amoureux de Montauban", rencontré quelques mois plus tôt sur Internet avec qui elle projetait de s'installer.
Cédric Jubillar menançant dans une phrase terrible
Une conversation qui pose question tandis que Cédric Jubillar est toujours incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses, pour homicide volontaire, lui qui avait déjà proféré une phrase terrible dans laquelle il projetait de tuer et faire disparaître le corps de son épouse Delphine. D'autant plus que le soir de la disparition de cette dernière, les enquêteurs ont remarqué que le téléphone portable de Cédric Jubillar avait été éteint plusieurs heures, avant d'être rallumé à 3h54 quelques minutes après avoir, selon ses dires, constaté que Delphine n'était plus là. Un usage inhabituel, tandis que les gendarmes ont constaté que son téléphone n'avait jamais été éteint la nuit. En garde à vue, pour se défendre il a expliqué que son portable était déchargé. Mais ce détail pose question.
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