Cédric Jubillar : ce surnom très significatif que lui donnent ses voisins
Soupçonné du meurtre de sa femme Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn), Cédric Jubillar est loin de faire l'unanimité auprès de ses voisins.
C'est vers lui que sont tournés tous les regards. Mis en examen le 18 juin dernier pour le meurtre de sa femme Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn), Cédric Jubillar est incarcéré à la maison d'arrêt de Seysses depuis maintenant près de deux mois. Les enquêteurs le soupçonnent d'avoir joué un rôle majeur dans la disparition de l'infirmière, avec laquelle il était en instance de divorce. De son côté, l'artiste peintre de 33 ans continue de plaider son innocence. Mais tous les indices pointent inlassablement dans sa direction...
À commencer par sa réputation. Originaire de Cagnac-les-Mines, le mari de la disparue est loin de faire l'unanimité auprès de son voisinage. Comme l'explique Le Nouveau Détective dans son troisième numéro dédié à l'affaire Jubillar, publié le 4 août dernier, les habitants de Cagnac se méfient tous du jeune artisan. Depuis la disparition de Delphine, ceux-ci lui ont même trouvé un surnom : le zombie. Un sobriquet très peu flatteur, qui fait référence au comportement de Cédric Jubillar depuis le début de l'affaire. "Son éternel bonnet de laine vissé sur le crâne, il déambule devant chez lui, joint à la main. L'air parfaitement détendu", écrit Le Nouveau Détective.
Delphine Jubillar, huit mois de mystère
Pour rappel, Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 après avoir quitté son domicile de Cagnac-les-Mines. L'alerte a été donnée par Cédric Jubillar lui-même, qui a été surpris au beau milieu de la nuit en train de passer l'édredon de sa femme à la machine. À ce jour, aucun des nombreux dispositifs mis en place n'a permis de retrouver la trace de l'infirmière.
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