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Arts et People

Cédric Jubillar : ce pseudonyme lourd de sens qu'il s'est choisi en prison

Dans son livre Le Mystère Jubillar - Enquête au cœur d'une disparition, publié le 17 mars dernier, le journaliste Ronan Folgoas explore le quotidien carcéral de Cédric Jubillar. Il est le principal suspect de l'affaire Delphine Jubillar. Soupçonné d'avoir assassiné son épouse, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, Cédric Jubillar est incarcéré depuis le 18 juin 2021 à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne). Et il serait loin d'y passer inaperçu. Dans le livre Le Mystère Jubillar - Enquête au cœur d'une disparition, publié le 17 mars dernier aux éditions StudioFact, Ronan Folgoas, grand reporter au service police-justice du Parisien, explore le quotidien carcéral de Cédric Jubillar. Il révèle notamment qu'à son arrivée en prison, l'époux de l'infirmière disparue se serait fait remarquer en se présentant sous un tout autre nom que le sien. "Le Tarnais refuse de décliner son identité et se présente sous un pseudonyme : Jon Snow", écrit Ronan Folgoas. Pour information, Jon Snow est l'un des personnages principaux de la sérieGame of Thrones, dont Cédric Jubillar est un grand fan. Avant son incarcération, le peintre-plaquiste de 34 ans passait, chaque jour, de longues heures à jouer à l'adaptation de la série en jeu vidéo sur son téléphone portable. Il s'était d'ailleurs connecté à l'application au matin du 16 décembre 2020, juste après avoir signalé la disparition de sa femme aux autorités. "L'adaptation en jeu vidéo, présente sur son téléphone, occupait une partie de son quotidien quand il était encore libre"¸ souligne d'ailleurs le journaliste du Parisien. Pourquoi Cédric Jubillar a-t-il choisi un pseudonyme ? Si l'on ignore pourquoi Cédric Jubillar a choisi de se présenter sous un pseudonyme, Ronan Folgoas croit cette décision liée au profil de ses codétenus. À son arrivée, l'époux de Delphine Jubillar s'est retrouvé face à "des hommes impliqués dans des dossiers sensibles de grand banditisme ou de stupéfiants avec enlèvement, séquestration voire homicide". Il est donc possible qu'il ait donné un surnom pour se protéger. Depuis, néanmoins, Cédric Jubillar s'est intégré à la population carcérale et "familiarisé avec son nouvel environnement", indique le journaliste du Parisien. Et d'expliquer : "Il apprend progressivement la technique du 'yoyo', qui permet de faire passer un peu tout et n'importe quoi d'une cellule à l'autre, à travers les barreaux de la fenêtre." Tandis que Cédric Jubillar s'acclimate à sa vie de détenu, sa défense fait tout pour le faire sortir de prison. Après le rejet de leurs quatre premières demandes de remise en liberté, ses avocats en ont déposé une nouvelle le 15 mars dernier. Celle-ci sera étudiée mardi 22 mars par la chambre de l'instruction. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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