Cédric Jubillar : ce choix lors de ses fouilles qui aurait pu inverser le cours de l'affaire
Dans son livre Le mystère Jubillar, Enquête au cœur d'une disparition, le journaliste du Parisien Ronan Folgoas est revenu sur les recherches entreprises par Cédric Jubillar lui-même. Le mari de Delphine l'a peut-être aperçue quelques jours après sa disparition...
Une piste négligée ? C'est ce que pourrait avoir dévoilé le journaliste Ronan Folgoas dans son livre Le mystère Jubillar, Enquête au cœur d'une disparition paru le 17 mars aux éditions Studiofact. Selon le témoignage de Cédric Jubillar que le journaliste du Parisien a recueilli, le mari de Delphine Jubillar s'est lancé dans des recherches quelques jours après la disparition, qui a eu lieu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2022. Avec un ami, les deux hommes ont été explorer un circuit de motocross qui se trouve près du domicile des Jubillar, à Cagnac-les-Mines, et ils y ont repéré quelque-chose de particulier... "A un moment, les deux trentenaires observent une forme blanche en contrebas d'un talus qui pourrait ressembler à un vêtement féminin" écrit Ronan Folgoas.
Une piste qui pourrait être cruciale dans les recherches pour Delphine Jubillar mais qui n'a pourtant pas été explorée, comme le précise le journaliste dans son livre. "Mais Cédric estime que la pente est trop raide et que le jeu n'en vaut pas la chandelle". Une décision qui pourrait être considérée comme plutôt étrange quand on sait que la doudoune de Delphine Jubillar le soir de sa disparition était blanche... Cédric Jubillar aurait-il laissé passer là une occasion de retrouver sa femme, disparue depuis plusieurs jours ? Le principal suspect reste présumé innocent et est toujours détenu, depuis juin 2021, à la prison de Seysses. Cet extrait du livre de Ronan Folgoas n'est cependant pas le seul élément à mériter d'être exploré.
Un témoignage clé ?
Le Parisien dévoilait, le 23 mars dernier, qu'une voisine des Jubillar et sa fille auraient entendu, le soir de la disparition, des bruits de dispute et des aboiements provenant du 19 rue Yves-Montand, à Cagnac-les-Mines. Le seul repère chronologique dont dispose la mère de famille est que le film Retour vers le Futur II était diffusé ce soir-là sur TF1, et que c'est lors d'une scène qui est passée aux alentours de 23 heures qu'elle est sortie fumer. Si elle n'a rien entendu en sortant, quelques minutes plus tard le bruit d'aboiements de chiens et de cris se sont faits entendre en provenance de chez ses voisins. "Je me suis dit : 'Tiens, il y a une bagarre entre chiens, la dame crie peut-être pour les séparer', et là, ma fille est sortie" a expliqué la voisine lors d'une audition en janvier 2022. Pour l'accusation, ce témoignage pourrait confirmer leur suspicion de féminicide.
Loading widget
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités