"C'est un ouragan dans la vie privée” : Bernard de la Villardière revient sur la période où il a bénéficié d'une protection policière
Ce jeudi 3 février, Bernard de la Villardière était l'invité de C à vous, sur France 5. L'occasion pour le journaliste d'évoquer le placement sous protection policière de la journaliste Ophélie Meunier, menacée après la diffusion d'un numéro de Zone Interdite. Une période difficile qu'il a lui-même vécue il y a quelques années.
C'est une émission qui a eu de terribles répercussions. Après la diffusion d'un nouveau numéro de Zone Interdite consacré à l'islam radical, la présentatrice du programme Ophélie Meunier a reçu de nombreux messages menaçants. Une situation qui a entrainé samise sous protection policière.
Invité sur le plateau deC à vous ce jeudi 3 février, Bernard de la Villardière, ancien présentateur historique de Zone Interdite, a été questionné sur ce sujet. En préambule, la chroniqueuse Émilie Tran Nguyen a souhaité diffuser une archive du talk show de France 5 en janvier 2017, dans laquelle le journaliste confiait que lui-même avait dû bénéficier d'une protection. "J'ai été pendant cinq mois sous protection du ministère de l'Intérieur, avec deux policiers au pied de chez moi, parce que j'étais sur une liste de Daech avec quelques autres journalistes. J'y ai renoncé il y a plus d'un mois, donc les gens que ça intéresse, qu'ils sachent que je n'ai plus d'escorte", expliquait-il à l'époque.
La technique de Bernard de la Villardière pour protéger sa famille
Aujourd'hui libre de ses mouvements, Bernard de la Villardière a expliqué qu'au départ, il était réticent à accepter la protection policière, mais qu'il s'y était résolu pour une raison précise. "Je l'ai acceptée pas forcément pour moi mais parce que je suis marié et j'ai une famille. Après il est vrai que vous êtes protégé vous mais pas votre famille", a-t-il confié, ajoutant qu'il avait tout de même trouvé une technique pour que sa famille ne soit pas visée par d'éventuels agresseurs : "Je me souviens qu'à l'époque je voyageais déjà beaucoup, et je prenais des photos de moi avec le billet en main, en cachant la destination, et en disant 'Coucou les gars, je ne suis pas là', parce que j'avais toujours peur qu'en mon absence, mon domicile soit visité, même s'il était sous protection. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer."
Concernant Ophélie Meunier, Bernard de la Villardière a confirmé qu'il avait échangé avec elle à ce sujet, tout en précisant que cette période pouvait être très difficile à vivre. "C'est un ouragan dans la vie privée. Ça bouscule beaucoup de choses", a-t-il assuré. Bien qu'il ne soit plus soit plus protégé, le présentateur d'Enquête exclusive a indiqué qu'il faisait toujours l'objet d'insultes et de menaces : "Ça arrive sur les réseaux sociaux régulièrement. Récemment, on a fait un sujet sur le Bangladesh où on dénonçait l'islamisme et le salafisme. Et sur les réseaux sociaux en France, il y a encore des gens qui estiment que c'est de l'islamophobie, et que c'est de l'acharnement".
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